(Update 22/12/15) Comment fédérer en un lieu unique des centaines de dirigeants finaux du luxe, digital et e-commerce et 5 célébrités des médias ?
La deuxième édition du WEB2BUSINESS se transforme « Davos du Digital », selon Franck Prime, organisateur de l’événement via sa société One Place Associates.
La session se déroulera le 18 février 2016 à Paris. Présentation du dispositif avec le grand ordonnateur « punchy » du Congrès WEB2BUSINESS.
ITespresso.fr : Comment se renouvelle le Web2Business pour l’édition 2016 ?
Franck Prime : Le WEB2BUSINESS est un produit attendu, fort, avant-gardiste et regroupant 900 dirigeants. Le renouvellement des bases VIP et des CLIENTS est facile.
Mais nous évoluons ce produit d’année en année, nous renouvelons donc volontairement une grande partie des 2 parcs pour ne lasser ni les uns ni les autres dans leurs rencontres et leurs leads respectifs.
En 2015, tous nos congrès ont rencontré un très gros succès, après 2 ans de tâtonnement liés à la rupture de l’évènementiel avec son propre marché.
C’était l’année de la stabilité de nos évènements, avec 427 DRH sur le DIGITALRH, 350 directeurs du LUXE sur le DIGITAL LUXE MEETING, 621 dirigeants e-marchands sur le TIME2MARKET T2M2015 (parmi les 3000 visiteurs qualifiés) et un pré-enregistrement de 278 directeurs du tourisme sur l’attendu Digital Tourisme Forum.
Le cumul, tri, contrôle, mixage, re-contrôle sur le segment « > a 200 Me » et validation sur la date du WEB2BUSINESS nous donne donc 900 dirigeants finaux sur l’édition 3 du WEB2BUSINESS.
Nous travaillons la qualité et pas la masse, c’est pour ça que j’ai co-cédé ECOMMERCE PARIS et jeté ma vie d’avant dans la poubelle avec tout le reste.
ITespresso.fr : FinTech, Big data, réalité virtuelle, plateformes….Les thématiques retenues sont très tendances mais éclatées. Quelles sont les principales fonctions métiers et profils de responsables que Web2Business souhaitent attirer ?
Franck Prime : Les thèmes ont été cumulés auprès de journalistes et directeurs de sociétés de presse influentes, puis étudiés, proposés aux membres du comité de pilotage, certains ont été écartés car trop ‘tendance’ ou trop ‘traité partout’ afin de ne conserver que le haut du panier.
Les dirigeants que nous ciblons ne sont pas attirés par le basique et la redondance, ils sont déjà formés sur les sujets classiques ou staffés pour être aidés sur ces sujets.
Nous ciblons les dirigeants finaux marques, marchands, fintech, luxe, tourisme, banques et e-marchants et c’est précisément ce que seul le WEB2BUSINESS regroupe en EUROPE.
J’ai co-créé le leader ECOMMERCE PARIS qui regroupe les N-2 à N-3 de ces segments, puis le ECOMMERCE 1TO1 qui regroupe les N-1 et une 15 de N sur ces segments.
J’ai donc créé le WEB2BUSINESS pour ne regrouper que les présidents, directeurs généraux et investisseurs sur ces segments et le pari est réussi.
ITespresso.fr : Avec le recul des éditions précédentes Web2Business, perçois-tu une évolutions des profils des participants au regard du thème de la transformation numérique qui secoue l’économie ?
Franck Prime : Le titre du n°1 était « le place to meet du digital » pour marquer le fait que le WEB2BUSINESS est avant tout un contenu fort et une rencontre entre tous.
Le n°2 « It’s a digital world » pour évoquer l’évolution de notre monde vers le digital.
Et ce n°3 « my digital world » afin de marquer la concentration du Human to Human et du dirigeant final principal concerné par la mutation digitale de son segment et de son entreprise.
Nous ciblons les dirigeants finaux, je perçois donc avec certitude leur implication personnelle dans les outils digitaux de demain comme évolution ou survie de leurs entreprises.
C’est aussi pour ça que je me suis attaqué aux marchés du tourisme et du luxe. Avec plus en retenue voire méfiance, mais au final on perçoit un véritable engouement aussi.
ITespresso.fr : Comment favorises-tu le networking sur place ? Dans quelle mesure les start-up (parfois aux moyens financiers limités) peuvent y accéder ?
Franck Prime : Faire des salons c’est facile, pas de contenu, pas de VIP, de la com’ en masse et de la vente au m2. Je ne cautionne plus depuis longtemps et j’ai fait le choix d’en partir malgré l’argent et pour conserver mon libre-arbitre.
Faire des congrès qui ont la forme de salons, c’est tout aussi simple, une 10 de beaux noms, une home, une accroche à la Coca-Cola en tête de gondole, et le tour est joué car on adresse la CSP plus générique. Je ne fais pas car je préfère le fonds à la forme et la qualité au nombre, seul avenir de l’évènementiel.
Nous nous inscrivons dans la durée, je pense que c’est clair. Avec 142 organisations, 2 reventes et la cession d’un groupe mondial de ce segment, je pense connaître mon métier et la révolution de celui-ci.
Faire des congrès qualitatifs est une offre plus complexe et je l’ai aussi créé avec e-Commerce Monaco mais sans le contenu dirigeants finaux (ou peu).
Faire le WEB2BUSINESS est une attente forte car nous touchons les niveaux les plus hauts et les offreurs les plus forts.
J’ai vécu la bulle Internet, la mutation digitale, celle de mon métier aussi (salons Vs congrès), j’ai toujours anticipé en créant avant et il suffit de regarder la prolifération de congrès dans tous les sens depuis la création du E-Commerce Monaco et du Web2Business…
Je sais que les offreurs attendent des rencontres directes et plus le passage d’un patron qui ne passera pas sur un stand. Si l’offreur n’a pas encore tourné la page, il le fera après quelques échecs de résultats s’il peut encore investir.
Nous avons donc développé un algorithme de matching 1to1, lequel est contrôlé par 2 personnes chez ONE PLACE. C’est l’avenir de l’évènementiel, il fallait donc que j’investisse dessus et que j’éprouve le système sur les 1eres années de mes events.
Nous en sommes à la 4° année de ONE PLACE et les produits sont tous rodés et emmenés par la force et le différentiel du WEB2BUSINESS.
Nous avons des offres de 250 euros à 10 000 euros pour satisfaire tous les budgets et affichons une volonté de réussir comme de rencontrer des dirigeants, je sais que mes salons et ex-salons ne commencent pas à moins de 1500 euros pour ne rencontrer que du passage.
Mon offre est donc très bien positionnée, très remarquée et unique sur sa CSP.
ITespresso.fr : On y retrouve ce côté « IT & people » pour cette édition Web2Business 2016. Au-dehors des pros du digital, qui invites-tu en guests stars ?
Les soirées, le people, l’image, ce n’est pas mon « truc ». Je suis invité tout le temps, partout mais je ne me déplace nulle part qui ne me permettrait de voir mes enfants le soir a minima.
Tout ça pour dire que l’idée est de donnée à la fois un contenu fort et rare, des VIP introuvables et en nombre et un petit moment plus « happy few » pour se détendre.
J’ai aussi re-modernisé le WEB2BUSINESS qui n’en avait pas besoin, en intégrant des one man shows et un petit cours de yoga. Je parie un bras que les autres congrès clones vont tenter cette même approche dans leurs prochaines éditions, c’est une récurrence de créer pour se faire copier.
Dans mon métier je suis un faiseur avec tout ce que cela implique en termes d’images, de travail, de risques, de pertes, mais aussi de résultats.
Mais copier 900 dirigeants et 10 peoples, ce ne sera jamais possible car, pour cela, il faut avoir ce que j’ai : 15 000 patrons en direct, une approche de 20 politiciens, une avec 50 célébrités du cinéma ou de la musique, et une autre avec 100 de journalistes. Et surtout 20 ans de réseau professionnel.
Coté célébrités, le niveau est de plus en plus haut chaque année et je vous laisse la surprise.
Nous avons bien commencé avec le teaser orchestré par le chanteur BECK (vidéo via YouTube sous l’interview). Pas mal, non ?
Par contre, si je puis me permettre, une guest-star n’est pas obligatoirement une célébrité. Les 900 dirigeants, 2 politiques, et les directeurs de presse le sont tout autant. Et, sans aucune démagogie.
Gérer une société en FRANCE actuellement est plus complexe qu’il y a 5 ou 10 ans, plus violent, plus destructeur, plus concurrentiel. Ce sont eux les vrais stars et le nec plus ultra et encore sans démagogie, ce sont les femmes entrepreneurs.
On peut dire ce qu’on veut, il est toujours plus compliqué pour une femme de créer son marché et s’y maintenir et si j’admire peu de monde, très peu de monde, j’admire surtout des femmes entrepreneurs. Elles sont sur tous mes events et elles seront toutes sur le WEB2BUSINESS car ce sont les vraies héros d’aujourd’hui.
Cela peut prêter à sourire mais s’il est bien une chose connue de ma personnalité, c’est que je dis toujours ce que je pense et jamais ce qu’on m’oblige à dire, quoi qu’il advienne. C’est donc sincère.
ITespresso.fr : Dans quelle mesure l’organisation d’un congrès IT pro dans Paris se complique dans une situation d’Etat d’urgence ?
Franck Prime : C’est le WEBUSINESS qui est complexe. 900 dirigeants sur une seule journée dense, contenu, qualité, richesse d’esprit, plus de 20 milliards de CA représentés sur 1 seul temps et dans un seul lieu.
Aucune organisation ne fait ceci et ce n’est pas en les emmenant au ski ou à la plage, que les 900 viendront.
Et pour augmenter le challenge, j’avais créé ceci en 2015 aux FOLIES BERGERES encadré par l’armée. Mon petit côté rock’n roll et défiance.
Le risque est tangible : j’ai donc décidé de perdre une grosse somme et sécuriser le 18 févier 2016 en privatisant tout le MARIOTT Rive Gauche. Le jour ou sortira cette interview, nous aurons lancé l’information collégialement dont je vous donne la primeur ici.
ITespresso.fr : Nous avons entendu parler de la fondation d’une association nommée les 2000. Pourrais – tu nous en parler ?
Franck Prime: Je suis partis d’un calcul simple : 142 organisations , 4 millions de professionnels, 45 a 50 Me de CA (on compte plus), plus de 300 emplois, suivis par 15 000 patrons et N-1, je suis écouté par les politiciens et j’ai une image médiatique de faiseur avec tous les avantages et les inconvénients que cela peut représenter (on attaque toujours ce qu’on ne comprends pas en France).
J’avais entamé ma conversion de congressiste deux ans avant de céder E-COMMERCE PARIS car je sais toujours où je vais sans y être porté.
J’avais entamé ma conversion salons en 1999 avant de quitter la carte vitale (mon 1er métier). Je suis donc en train de fédérer pour créer un autre mode de communication et anticiper ma fin de carrière sous cette forme.
Comme le disent quelques journalistes, politiciens et professionnels du Web, j’ai une position unique car je ne parle pas qu’aux offreurs comme les salonniers, ou qu’aux patrons.
J’ai une oreille dans tous les mondes, tous les segments et un pied plus particulièrement dans l’avenir de l’un d’entre eux.
Et comme le dit gilles BABINET « venez au WEB2BUSINESS, vous vivrez un moment inoubliable » avec les 900 principaux dirigeants
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