ITespresso.fr : BlendWebMix aura lieu la semaine prochaine à Lyon, les 29 & 30 octobre. Quelle est la valeur ajoutée de votre événement par rapport à toutes les autres compétitions de start-up ?
Jerry NIEUVIARTS – BlendWebMix n’est pas (et de loin) qu’une compétition de start-up. La compétition est un sujet important mais BlendWebMix, c’est surtout un savant mix entre tous les métiers et cultures du web (business, technique, marketing, design et recherche) et une conférence confectionnée avec amour. BlendWebMix est différente des autres conférences par :
– l’attention mise à la sélection des conférenciers et à la qualité éditoriale (nous mettons beaucoup d’énergie à écarter les conférences avec un caractère trop promotionnel, à rechercher des conférenciers parfois méconnus mais compétents et talentueux).
– le fait que nous privilégions la langue française et la francophonie : quand la plupart des conférences web sont en anglais (avec parfois des français qui font des conférences en anglais pour des français qui ne parlent pas anglais…), nous pensons que pour mieux appréhender la complexité du web, il faut maîtriser la langue.
– l’état d’esprit : Blend, c’est deux jours pour apprendre et échanger, mais c’est aussi un énorme moment de convivialité avec des surprises et des instants inoubliables (ce n’est pas nous qui le disons, ce sont les participants).
Je citerai le Makerstorm, animation venue de Californie pour la première fois en France pour se projeter dans le futur grâce à l’impression 3D, sur le thème de la cuisine connectée. Des équipes s’affronteront pendant 48h pour concevoir un vrai outil de cuisine en 3D, le public assistera en live à tout le process du concept à a réalisation du prototype. Et tant d’autres « happenings », comme le grand jeu interactif avec le public « Qui veut gagner un bitcoin ? »
ITespresso.fr : Votre événement entend associer gastronomie et impression 3D. Vous ne craignez pas de braquer les grands chefs ?
Jerry NIEUVIARTS – On vous rassure, cela sera gastronomie d’un côté et impression 3D de l’autre : nous n’avons pas encore prévu de proposer aux participants l’impression 3D de leur repas. Mais pour nous, la convivialité est importante et nous veillons à proposer aux participants un déjeuner à la hauteur des grands chefs lyonnais. On ne va pas les braquer puisqu’ils sont invités.
ITespresso.fr – Lyon est historiquement la capitale française du jeu vidéo. Mais depuis la disparition d’Atari, comment a évolué l’écosystème local ?
Jerry NIEUVIARTS – La ville s’est cherchée pendant plusieurs années pour trouver sa place dans l’écosystème web. Comme le lyonnais est discret, il se passait beaucoup de choses mais elles étaient peu visibles. Depuis 3 ans, les choses ont bien changé et les initiatives se multiplient (BlendWebMix en est une des plus belles preuves). Aujourd’hui, il y a un événement emblématique à Lyon, des incubateurs qui prennent leur place, des startups qui sont plus visibles. Il y a encore du chemin à parcourir, en particulier sur l’émergence de startups à succès.
ITespresso.fr – Bruno Bonnell parie désormais sur la robotique avec notamment InnoRobo. Est-ce que Lyon peut s’imposer sur ce segment ?
Jerry NIEUVIARTS – Lyon a pris une belle position sur la robotique mais le secteur est encore très jeune. Il manque encore la taille critique pour donner envie à BEAUCOUP de startups de se lancer. On dit au grand public que les robots c’est pour bientôt depuis 20 ans, alors il n’y croit plus. Il faut impressionner les gens pour accélérer sur la robotique.
Parlons aussi des objets connectés (secteur sur lequel les Lyonnais ne sont pas en reste non plus) qui est une vraie tendance, cela s’est vu dans les startups participantes mais aussi dans les deux projets vainqueurs des deux hackathons parisiens et lyonnais organisés en marge de Blend, Fhacktory, qui sont tous deux des projets d’objets connectés.
ITespresso.fr – Vous allez mettre en lumière 15 startups. Les investisseurs lyonnais sont ils aussi nombreux que les franciliens ? Quelles sont leurs chances de s’imposer ?
Jerry NIEUVIARTS – Même si les investisseurs locaux seront présents à BlendWebMix, la grande majorité sont parisiens. Nous devrions quand même avoir un des plus beaux panel d’investisseurs français pour le jury du Blend Startup Contest : Jérémy Uzan (Alven Capital Partners), Jean-David Chamboredon (ISAI), Marie Ekeland (France digitale), Jérôme Masurel (50 Partners) entre autres grands noms.
Côté start-up, on en a de très belles en compétition, une partie très grand public avec par exemple KidsOK qui protège les enfants sur les réseaux sociaux ou encore OMMI, un outil d’aide à la location. D’autres sont plus tournées vers les professionnels et l’intermédiation, par exemple Shippeo qui met en relation chargeurs et transporteurs ou encore Upfluence qui relie annonceurs et blogueurs. Bref, la complétion s’annonce passionnante.
Cf. la liste des startups présélectionnées et des membres du jury ici : http://www.blendwebmix.com/startup-contest/
Programme & inscriptions BlendWebMix : http://www.blendwebmix.com
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