Fournisseur d’origine américaine de solutions de type BPM (gestion des processus métier), Appian propose une plateforme applicative pour les entreprises afin d’unifier tous les processus et toutes les collaborations au sein d’un seul et même environnement, sur n’importe quel appareil et au moyen d’une interface sociale simple.
La firme revendique plusieurs centaines de clients dans des secteurs comme la banque, l’assurance, l’industrie, les services, les télécoms, l’énergie, la santé…Son historique et son expertise lui a permis de gravir le marché au point d’en devenir un leader.
Rencontre avec Laurent Chailly, Directeur Commercial d’Appian France. Il revient sur la valeur ajoutée d’une solution BPM, sur l’alternative des solutions open source, et sur la nécessaire collaboration entre DSI et métiers dans le cadre de leur déploiement.
ITespresso.fr : Que faut-il faire pour rendre le BPM aussi populaire que l’ERP ou le CRM auprès des entreprises ?
Laurent Chailley : Une solution d’ERP ou de CRM répond à un cahier des charges précis d’un métier de l’entreprise dans un domaine où l’entreprise peut considérer que l’utilisation d’une telle solution peut lui éviter de longues années de développement d’une solution maison et lui permettre de réduire ses coûts de maintenance (80% des dépenses IT).
La difficulté dans les programmes de transformations numériques actuels est qu’un ERP ou un CRM étant une solution du marché, elle reste relativement figée, parfois un peu fermée, et elle ne permet pas de se différencier des concurrents qui utilisent le même type de solution. Elle se prête difficilement à des programmes de transformation courts dans lesquels il faut pouvoir réagir vite à de nouvelles menaces issues de nouveaux concurrents.
Le BPM est une solution qui apporte de la souplesse et de la rapidité dans la transformation d’un système d’information. Une telle solution permet à des entreprises d’identifier de nouveaux puits de productivité en permettant de rapidement combler un manque selon n’importe quel nouveau besoin métier, sans avoir à remettre en cause ses choix d’architecture globaux.
Pour une entreprise, le BPM peut être un choix stratégique qui lui permet de garder sa créativité et d’améliorer sa compétitivité sans compromettre son indépendance vis-à-vis du système d’information.
D’ailleurs, le BPM gomme en grande partie la complexité du SI : modélisation graphique des applications, exécution immédiate à partir des modèles, projets agiles avec cycles courts de conception sans effet tunnel…Les concepteurs n’ont pas besoin d’être des experts en développement informatique.
ITespresso.fr : Quelle est la valeur ajoutée de votre solution par rapport à d’autres éditeurs BPM dont les logiciels sont parfois open source (comme BonitaSoft) ?
Laurent Chailley : Les logiciels open source ne sont ni un gage de simplicité, ni de qualité, ni même de réduction des coûts. En termes d’utilisation, le business model de ces logiciels souvent très techniques basculent l’entreprise dans une consommation de service pour être capable de concevoir et de maintenir la solution souhaitée et lui fait perdre ainsi son indépendance par rapport au savoir-faire.
La valeur ajoutée d’Appian se situe dans ce gage de simplicité et de qualité. L’ambition d’Appian est d’être une plateforme la plus complète et la plus unifiée possible tout en étant aussi simple que possible à maîtriser et en en rendant l’adoption la plus aisée pour le plus large public.
La plupart des clients Appian (particulièrement les clients cloud) sont totalement autonomes dans leur prise en main de la plateforme après quelques projets et ambitionnent de conserver cette autonomie dans le temps.
Cette ambition se traduit par trois mots-clés : une solution unifiée, facile et puissante.
ITespresso.fr : Est-ce à l’IT ou aux métiers de déployer ce type de solutions ? Votre volonté de briser les silos ne se heurte-t-elle pas parfois à des guerres de baronnies au sein des grandes organisations ?
Laurent Chailley : Le choix d’une plateforme BPM est une décision portée par les métiers qui doit être acceptée par l’IT. Les deux sont donc parties prenantes. Sans l’adhésion de l’une ou l’autre des parties, il n’y a pas de succès possible.
Plutôt que de parler de briser les silos (ce qui donnera forcément lieu à des guerres de baronnies comme vous le dites), nous parlerons de les rendre plus transparents et de fluidifier les transferts d’information d’un silo à l’autre.
L’avantage d’une solution de BPM sécurisée est de permettre de conserver les prérogatives de chacun et de garantir une isolation des domaines de compétence tout en facilitant la fluidité des échanges et en gardant la traçabilité.
Par ailleurs les outils collaboratifs associés au BPM Appian participent à l’adaptation et au changement des comportements. Les habitudes de l’entreprise doivent s’adapter aux nouveaux comportements des nouvelles générations qui attendent bien plus de transparence dans leurs rapports que celle que leur offrent les organisations pensées par les générations précédentes.
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