Commissaire aux comptes spécialisée dans l’accompagnement de jeunes pousses, Lison Chouraki signe une nouvelle édition de son guide de la jeune entreprise innovante (Dunod, 35 euros), préfacée par Xavier Niel.
Quel est l’ambition de cet ouvrage ? Quelles sont les évolutions de l’environnement juridique et fiscal pour les entrepreneurs ? La réponse en 5 questions sur ITespresso.fr.
ITespresso.fr : Quelle est l’ambition de votre guide ? Donner un coup de pouce … aux créateurs de jeunes pousses ?
Lison Chouraki : Oui ! Mon livre est dédié aux entrepreneurs, ils font un métier extrêmement difficile. J’ai essayé de regrouper dans ce guide, à la fois pratique et technique, toutes les informations dont ils ont besoin et de nombreux conseils dans mon domaine : les finances d’une start-up, sa fiscalité, sa valorisation.
ITespresso.fr : Vous publiez ce guide depuis déjà quelques années. Reflète-t-il l’évolution de l’environnement juridique et administratif français ?
Lison Chouraki : Oui, cette nouvelle édition est la troisième et a demandé une refonte complète tant il y a eu de changements, surtout au niveau fiscal. La complexité a augmenté et les dispositifs se sont multipliés. J’ai souhaité expliquer, simplifier et restituer les points utiles.
ITespresso.fr : Les structures d’incubation se multiplient, tout comme les plateformes de crowdfunding. L’étape de la levée de fonds est-elle moins complexe qu’il y a quelques années ?
Lison Chouraki : Peut-être un peu moins. Pour lever des fonds, il faut trouver et convaincre des investisseurs (moins difficile au regard de la multiplication des sources de financement) mais surtout créer une belle entreprise finançable. Et ça c’est toujours aussi complexe, long et difficile. Même s’il faut reconnaître que le fait de créer des services sur Internet demande maintenant moins d’argent qu’auparavant.
ITespresso.fr : Des start-up comme Criteo ou Teads misent sur le Nasdaq pour accélérer leur croissance. Est-ce une étape obligée pour une jeune entreprise innovante ?
Lison Chouraki : Ce n’est pas une étape obligée, mais une étape idéale lorsque la start-up a les atouts nécessaires pour accéder à ce marché, qui offre une meilleure valorisation et plus de visibilité. A titre d’exemple, DBV, dans le secteur des biotech, était valorisée sur Euronext à 100 millions d’euros en octobre 2014 avant son IPO sur le Nasdaq qui a valorisé la société à… 800 millions d’euros.
ITespresso.fr : La France a parfois la réputation d’être un pays hostile aux entrepreneurs. Est-ce un cliché ? Peut on parler de « paradis fiscal » comme l’a récemment fait Xavier Niel ?
Lison Chouraki : La France a d’énormes atouts mais aussi quelques handicaps. Globalement cet environnement permet aux entrepreneurs de très belles réussites. Xavier Niel a choisi de se focaliser sur les points positifs, faisant preuve d’un optimisme typique d’un entrepreneur.
collection Entrepreneurs, chez DUNOD
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