Depuis quelques jours, l’ISOC France a un nouveau président : Nicolas Chagny.
Cet entrepreneur occupe les fonctions de directeur général et associé des Argonautes (« agence digitale hybride ») soutient également l’Ecole WebForce3 et du FabLab/ArtLab Maker-sur-Seine.
Il forme aussi des élus au numérique à travers l’Institut Edgar Quinet. Juste après sa nomination, il a rejoint Budapest pour la réunion annuelle ISOC Europe.
A l’origine, cette organisation pionnière de l’Internet d’origine américaine a vocation à « promouvoir le développement et l’utilisation de l’Internet au bénéfice de tous les individus ».
(Interview réalisée par mail dans la journée du 29 janvier 2014)
ITespresso.fr : Quelle est votre lettre de mission en qualité de nouveau président de l’ISOC France ?
Nicolas Chagny : J’ai proposé au conseil d’administration de l’Internet Society France de mener plusieurs projets liés à l’éducation et à la formation. En effet, les individus et les décideurs publics et privés bien informés constituent le fondement essentiel d’une société Internet ouverte et mondiale. Cela fait de l’éducation une des missions fondamentales de l’Internet Society à travers le monde.
Je souhaite, dans ce cadre, mener plusieurs projets : inciter les éditeurs responsables à adopter une signalétique lisible et claire concernant le conditions générales d’utilisation qui ne sont aujourd’hui lues par personne ; créer des modules de formation et de e-learning autour de l’éducation au numérique ; instaurer un ou plusieurs baromètres et promouvoir la qualité du web, en général, que ce soit en termes de performance ou d’accessibilité pour ne citer que ces deux thèmes.
L’Internet Society France s’est imposée ces dernières années comme un interlocuteur privilégié des différentes instances de l’Etat (gouvernement, parlement), il s’agit aujourd’hui d’inciter les utilisateurs d’Internet, que nous représentons, à nous rejoindre massivement sur des projets transversaux qui vont améliorer leur usage d’Internet.
ITespresso.fr : Quel était l’ordre du jour de la réunion ISOC à Budapest ?
Nicolas Chagny : C’est la réunion annuelle de l’ensemble des composantes européennes de l’Internet Society, avec la participation du bureau Europe. Son objectif est de mieux se connaître, de partager nos problématiques locales, et de fluidifier encore les interactions entre partenaires européens et avec l’équipe de l’Internet Society Monde.
Kathryn C. Brown, Présidente et CEO de l’Internet Society monde, est présente à Budapest et a évoqué ce matin (jeudi 29 janvier), par exemple, les questions liées à la sécurité informatique, très présentes dans l’actualité en France ces dernières semaines.
Là aussi, le rôle de l’Internet Society est de mettre en lumière les enjeux et les bonnes pratiques et d’évangéliser pour trouver le bon équilibre entre maintien des libertés et lutte contre les pratiques illicites.
ITespresso.fr : L’Internet Society est une organisation pionnière de l’Internet d’origine américaine (sa création aux Etats-Unis remonte à janvier 92 et le chapitre français a été créé quatre ans plus). Dans quelle mesure parvient-elle à renouveler sa vision ?
Nicolas Chagny : En 2012, à Genève, pour ses 20 ans, l’Internet Society avait organisé une grande réunion internationale nommée « Inet Global » avec une conférence intitulée « Imagining the future Internet », confrontant les points de vues de Vint Cerf, l’un des pères d’Internet, et de Jimmy Wales, patron de Wikipédia, pour ne citer qu’eux.
L’Internet Society se nourrit des expériences et des visions de plus de 60 000 membres à travers le monde, ce qui en fait un réseau unique de réflexion, d’échange et de prospective. Dans chaque pays, et entre les différents pays, la somme des événements et des travaux produits permet des échanges réguliers et productifs.
ITespresso.fr : L’ISOC soutient-il une gouvernance Internet multi-partite ?
Nicolas Chagny : Oui, c’est le fondement même de l’Internet Society. Par sa conception même, Internet ne peut être régi que par une approche « multi-partite », ce qui implique de multiplier les parties-prenantes à prendre en compte. Dans les parties prenantes, nous avons en général les Etats et les organisations internationales, les entreprises et les utilisateurs d’Internet au nom de la société civile.
ITespresso.fr : Quand vous dîtes gouvernance multi-partite, vous pensez à quelles parties et sous la supervision de qui ?
Nicolas Chagny : Puisque l’on est multi-partite, on ne parle pas de supervision mais de coordination par les organisations internationales comme l’Internet Society ou les espaces de discussions comme l’Internet Governance Forum (sous l’égide de l’ONU).
Un nouveau bureau pour l’ISOC France |
Le nouveau conseil d’administration de l’Internet Society France a élu ce mercredi 28 janvier 2015 son nouveau bureau : – Président : Nicolas Chagny ; – Vice-Présidents : Matthieu Camus (en charge de l’international) et Yves Miezan-Ezo (en charge des questions techniques et de la francophonie) ; – Secrétaire général : Michel Baujard ; – Trésorerie : Edouard Alligand ; – Trésorier-adjoint : David Clavereau.L’ex-Président Gérard Dantec devient Président d’Honneur de l’Internet Society France. Il occupait cette fonction depuis février 2010. |
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