Ambiance maracas et tambourin jeudi midi sur le stand Sage du Congrès de l’Ordre des experts-comptables en raison du lancement de Sage Impact en France.
C’est une solution dédiée aux cabinets de cette profession de pilotage des données financières des entreprises clientes. La plateforme donne accès aux logiciels de comptabilité Sage en mode hébergé (cloud), aux rendez-vous, e-mails, comptes Gmail et réseaux sociaux.
« Faites tout depuis un seul et même espace », souligne Sage dans sa brochure commerciale.
Sur place, ITespresso.fr a pu rencontrer Serge Masliah, Directeur Général et Vice-Président Exécutif de Sage France.
L’occasion de faire le point sur l’actualité chaude des solutions Sage associées aux experts-comptables.
Face à Cegid, Sage est clairement challenger en détenant une part d’environ 30% sur ce segment de marché et en exploitant une solution unique : Génération Experts.
En France, l’éditeur revendique 8000 cabinets clients sur une base globale de 12 500 recensés.
Sachant que chaque cabinet d’experts-comptables exploite souvent des solutions émanant de différents éditeurs (Sage n’est pas toujours retenu comme outil opérationnel de référence pour la production comptable, CQFD).
(Interview réalisée le 01/10/15)
ITespresso.fr : A l’occasion du Congrès de l’Ordre des experts-comptables, vous dévoilez Sage Impact. Quelles sont ses principales caractéristiques ?
Serge Masliah : Sage Impact est une plateforme collaborative, qui encapsule l’ensemble des offres online que peuvent utiliser les experts comptables (outil de gestion, de production et de récupération de données). Elle permet de réaliser des vrais pas dans le numérique sans rupture.
De plus, Sage Impact permet de mettre en connexion des entreprises qui cherchent des experts-comptables. Il y a un côté réseau social via la fonction Match. On propose de travailler à partir de n’importe quel endroit et n’importe quel support en temps réel avec son client.
La plateforme a été d’abord lancée en juillet aux Etats-Unis puis au Canada et le Royaume-Uni. Après la France, Sage Impact sera déployé en Europe (Espagne, Portugal…) et au-delà (Australie, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande).
C’est un outil de dimension mondiale qui constitue un investissement très lourd. On capitalise sur l’existant et on ouvre sur le temps réel.
ITespresso.fr : Ce n’est pas une plateforme de subsitution de votre offre disponible sur le marché mais comment allez-vous convaincre vos clients de basculer ?
Serge Masliah : Nous ne plaçons jamais nos clients en situation de rupture. Ce serait inconcevable pour une profession comme celle d’expert-comptable qui s’appuie sur son outil de production. Nous cherchons des évolutions intelligentes et productives avec nos solutions.
Sage Impact constitue une première étape de pénétration sur le marché numérique. Pour nos clients, nous disposons déjà des modules de la même facture avec Sage One ou Sage Live pour des entreprises un peu plus importantes. Progressivement, l’idée est de déporter la gestion du cabinet sur la plateforme de manière native et gérer la production directement sur le cloud. Aujourd’hui, il faut vraiment développer l’aspect collaboratif.
J’insiste sur les trois mots-clés : temps réel, multi-supports et échange en réseau social. Partout, les cabinets d’experts-comptables et les clients auront accès aux dossiers. C’est vraiment une révolution de l’approche.
ITespresso.fr : Comment allez-vous facturer Sage Impact auprès de votre clientèle ?
Serge Masliah : Nous avons donné un accès gratuit pour l’enregistrement. Ce sont plutôt les services qui seront embarqués sur Sage Impact qui seront facturés (comme la récupération de données). Nous voulons disposer une base importante d’utilisateurs et les encourager à utiliser toute la gamme d’outils.
ITespresso.fr : Tout se passe dans le cloud mais où stockez-vous les données sensibles manipulées par les experts-comptables ?
Serge Masliah : Pour les services Génération Experts Online, les données des experts-comptables sont hébergées dans un data center partenaire en France [non communiqué, ndlr].
Progressivement, sur les aspects satellitaires de gestion de données des entreprises, nous hébergerons indifféremment sur ces centres clients propres à Sage établis dans différents pays dans lesquels nous opérons.
ITespresso.fr : A propos du déploiement de la déclaration sociale nominative (DSN) qui devient obligatoire, Sage France est-il prêt pour le bond en 2016 ?
Serge Masliah : Absolument. Nous sommes prêts et même en avance afin de servir l’ensemble des acteurs. Aujourd’hui, les flux de Sage qui passent en DSN sont déjà importants au regard de l’état du marché. Sage a vocation à se montrer en phase avec les évolutions règlementaires, technologiques et fonctionnelles.
Nous sommes proches des instances en charge du DSN : les ministères concernés et le Groupement d’intérêt public Modernisation des déclarations sociales (GIP-MDS). Depuis une dizaine d’années, nous collaborons avec l’Association pour la Simplification et la Dématérialisation des Données Sociales (SDDS). Avec nos partenaires et nos concurrents.
ITespresso.fr : Comptez-vous intégrer la facturation des fonctions d’intégration de la DSN dans vos solutions ? Cela représente-t-il un surcoût pour les entreprises ?
Serge Masliah : Elles sont intégrées dans les contrats de services pour les entreprises. Ces niveaux de services complémentaires délivrés par Sage ou ses partenaires seront facturés, tout comme les formations pour accompagner les entreprises dans ce changement règlementaire.
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