Investissement IT : le capital-risque français n’est pas fan des réseaux sociaux

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Selon une étude du cabinet Enderby, les fonds d’investissement et les sociétés de capital-risque négligent trop l’utilisation d’outils de communication comme Twitter ou LinkedIn.

Si les fonds d’investissement et les sociétés de capital-risque français spécialisés dans l’IT n’hésitent pas à investir des centaines de milliers d’euros dans des start-up innovantes, leurs dirigeants ne sont pas toujours les plus fervents utilisateurs d’outils Web 2.0 comme les réseaux sociaux

Selon une étude menée par Enderby, un cabinet de conseil en stratégies de communication et en relations publics et intitulée « Capital-risque et réseaux sociaux », ces accompagnateurs de jeunes pousses restent peu présents sur des réseaux comme Twitter ou LinkedIn.

Menée à partir d’un échantillon d’une centaine de fonds de private equity et de leurs dirigeants, cette étude met en exergue le fait que seulement 38% des fonds d’investissement interrogés gèrent un compte Twitter, et que 62 % d’entre eux ont un profil LinkedIn.

En outre, 20% des présidents de ces fonds sont présents sur Twitter et 74 % sur le réseau social professionnel. Des outils de communication, de développement et de marketing qui restent donc globalement sous-utilisés.

Dans le cas où ces investisseurs disposent de comptes officiels, ils ne sont pas régulièrement mis à jour : près de 6 sur 10 (56%) « tweetent » au moins une fois par semaine, en moyenne, et 71 % limitent leur profil sur LinkedIn au strict minimum.

Quelques grands noms de l’investissement et du capital-risque font tout de même figure d’exception et enregistrent ainsi un grand nombre de « followers » sur Twitter : Pierre-Henri Dentressangle (dirigeant de Hi Inov), Jean-David Chamboredon (président exécutif d’Isai Gestion), Jérémie Berrebi et Xavier Niel (fondateurs de Kima Ventures) ou encore Marc Simoncini (fondateur de Jaina Capital).

« En France, le isqueurs gèrent leur relation avec les réseaux sociaux de façonprudente, sans véritable réflexion de fond sur leur communication institutionnelle. Ils disposent donc d’une grande marge de progression, afin de gagner en visibilité et en notoriété », analyse Franck Moulins, directeur conseil chez Enderby.

 

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Crédit image : Violetkaipa-Shutterstock.com

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