Investissements IT : les PME relèvent la tête selon SAP France

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En publiant des résultats mitigés du troisième trimestre, SAP se montre prudent. Pascal Rialland, DG de SAP France, note des signes encourageants.

SAP peut remercier Business Objects pour sa contribution aux nouvelles ventes de logiciels de pilotage en cette période de vache maigre.

Désormais, les deux entités sont « complètement intégrées ». Ce qui ravit  notre interlocuteur.

« C’était un énorme challenge en France : réunir SAP et BO avec des cultures complètement différentes », rappelle-t-il, tout en soulignant la nécessité d’un « management plus humain » pour que les troupes gardent le moral.

Une autre société française, acquise par SAP l’année dernière, disposerait du même potentiel de puissance : HighDeal (facturation).

Les clients changent aussi leur mode de consommation.  » Nos clients achetaient beaucoup de logiciels et déployaient au fur et à mesure. Ce modèle d’achat frontal ne va pas perdurer », analyse Pascal Rialland. « Maintenant, les clients optent plutôt pour un investissement progressif au fil de l’eau. »

De nouveaux contrats mais c’est raté pour l’ONP

Parmi les nouvelles références clients en France, signalons LaCie, éditeur de solutions de stockage, qui a fait appel à SAP pour la refonte complète de leur process de supply chain.

Le monde de la santé et de la grande distribution alimentaire attire aussi son attention. Ainsi, SAP a récupéré un nouveau contrat chez le groupe Casino (applications de gestion de relation clientèle) et du côté de la banque Postale (groupe La Poste) avec une solution Business Financial Consolidation (BFC). Tandis que Business Objects a remporté un gros contrat avec la Macif avec ses solutions de busines intelligence (Crystal et Xcelsius).

Des victoires et des échecs : le trio IBM – SAP – Steria n’a finalement pas remporté le marché public de l’Opérateur national de paye pour développer un logiciel de gestion des paies déployé à un niveau interministériel. C’est le consortium concurrent Accenture – Logica – HR Access qui a remporté la mise.

« On va essayer d’investir au niveau des pouvoirs publics et du gouvernement sur le volet des solutions de ressources humaines dans le cadre de la Réforme de l’Etat », esquisse Pascal Rialland. Une occasion de rebondir ?

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