Avec le système d’exploitation Brillo léger basé sur Android, Google avait commencé à creuser le sillon de l’Internet des objets en 2015. Faute d’une adoption de grande ampleur par la communauté des développeurs, le groupe Internet revient à l’assaut avec un nouvel OS léger baptisé Android Things qui n’est autre qu’une mouture améliorée de Brilllo.
Disponible sous forme de version bêta à destination des développeurs, Android Things supporte aussi bien les architectures ARM et x86 que MIPS, le nouvel OS léger signé Google dispose aussi de jonctions avec les API (connecteurs) Android et les services de Google.
La firme de Mountain View le décrit comme « une façon complète de construire des produits IoT avec la puissance d’Android, l’un des systèmes d’exploitation les plus pris en charge du monde ».
Dans un billet de blog, Google précise qu’il a ajouté le support d’outils tels qu’Android Studio, Android Software Development Kit (SDK), Google Play Services et Google Cloud Platform.
La liste des produits d’ores et déjà compatibles se limite aux cartes de développement Intel Edsion, NXP Pico et Raspberry Pi 3, même si elle devrait rapidement s’élargir.
Avec Android Things, Google entend bien séduire les développeurs avec brio. Il s’agit également d’un système d’exploitation temps réel (RTOS), domaine où la concurrence est rude avec une myriade d’alternatives : Contiki (disponible gratuitement sous licence BSD) et TinyOS. Mentor Graphics, via Embedded Software Division, propose Nucleus RTOS tandis qu’ARM a déployé sa solution baptisée mbed OS.
Google en a également profité pour mettre à jour sa plateforme Weave dans l’optique de faciliter la connexion au cloud des objets connectés et leur permettre d’interagir avec d’autres services tels que Google Assistant.
Philips avec ses ampoules connectées Hue et Samsung avec SmartThings ont déjà recours à Weave, tandis que d’autres acteurs vont l’implémenter (Belkin WeMo, LiFX, Honeywell, Wink, TP-Link et First Alert).
Pour rappel, Weave fournit l’infrastructure cloud qui permet de relier les objets connectés entre eux et à Internet. Le kit de développement (SDK) Weave Device vient d’être introduit.
Selon Gartner, le nombre de produits connectés devrait passer de 900 millions en 2009 à 26 milliards à l’horizon 2020. Tous les géants du numérique sont à l’affût : Microsoft avec Windows 10 IoT Core, Huawei avec LiteOS (OS ultra léger qui s’inscrit dans une solution complète baptisée Agile Internet of Things), ARM avec mbed OS…
Dans un effort d’harmonisation des approches de standardisation, l’Open Interconnect Consortium et l’AllSeen Alliance regroupent des myriades de sociétés IT accompagner l’essor de l’IoT.
(Crédit photo : Google)
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