Cruciale pour l’électronique grand public, cette quinzaine des fêtes de fin d’année est aussi l’heure de vérité pour un segment prometteur : celui des tablettes numériques de 7 à 8 pouces.
La guerre des prix a stimulé les initiatives pour ce format réduit, moins coûteux à produire et souvent vendu comme une porte ouverte à un écosystème de contenus.
Les groupes high-tech qui disposent de leur App Store peuvent subventionner leurs produits ou les vendre à prix coûtant, en misant sur les revenus générés a posteriori par la vente d’applications, de films, de musique et de livres numériques.
C’est dans cet esprit qu’une offre abondante a fleuri en deçà des 200 euros, sous l’impulsion d’Amazon et sa Kindle Fire, vendue, fin 2011, à près de 5 millions d’exemplaires en un trimestre.
Ce succès outre-Atlantique, d’abord qualifié d’exception confirmant la règle, a engendré un regain d’intérêt pour ces ardoises de 7 à 8 pouces, typiquement dotées d’un processeur bicoeur et de 1 Go de RAM.
Avec cette plate-forme de référence, doublée de l’antagonisme iOS/Android, il s’est dessiné sur ce marché un leadership tripartite, entre Amazon, Google et Apple.
La firme de Cupertino elle-même s’est prise au jeu, dérogeant à la politique de feu Steve Jobs, qui considérait que « 10 pouces [était] la taille d’écran minimum pour créer de belles applications sur les tablettes. »
Son ambassadeur : l’iPad Mini, commercialisé à partir de 329 euros dans sa version Wi-Fi à 16 Go de mémoire interne.
Google a pour lui la Nexus 7, dont les tarifs s’échelonnent de 199 euros (16 Go, connectivité Wi-Fi) à 299 euros (32 Go et 3G HSPA+).
Avec davantage de recul, Amazon en est à la 2e génération de sa tablette Kindle Fire (199 euros en version 16 Go). Le premier modèle « 2011 » est toujours disponible à la vente, pour 159 euros.
Longtemps cantonnée au marché américain, l’offensive de l’e-commerçant s’est étendue à l’Europe fin octobre, avec – première en France – une campagne publicitaire à la télévision.
Mais d’autres acteurs se sont immiscés sur le créneau. Dans l’Hexagone, le groupe japonais Rakuten a confié à la Fnac la distribution du Kobo Arc (179,90 euros en 8 Go).
Autre Français à miser sur les « mini-tablettes », le fabricant Archos, qui prépare sa lignée Cobalt avec un modèle 8 pouces.
En toile de fond, Samsung reste présent avec ses Galaxy Tab 7 « Plus » et 7.7. Tour d’horizon en images.
——– A voir aussi ——–
Quiz ITespresso.fr : êtes-vous à la page en matière de tablettes tactiles ?
Deux offres de cybersécurité portées par ITrust et Docaposte intègrent des suites collaboratives. Présentation.
Les dernières migrations de Windows 10 vers Windows 11 vont accélérer l'adoption des PC IA. Mais des…
L’IA générative excelle dans plusieurs cas d’usage, notamment dans l’analyse, la recherche et la synthèse…
Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…
Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…
Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…