Ne pas confondre les mésaventures d’Apple avec l’iPhone avec celles du Galaxy Note7 de Samsung. Même s’il existe un point commun : la sécurité vis-à-vis des consommateurs.
Apple refuse d’endosser la responsabilité des cas d’iPhone qui brûlent en Chine. Elle se défend d’un défaut technique dans ses appareils.
La firme de Cupertino considère que l’explosion et la combustion de plusieurs modèles iPhone dans ce pays sont dues à des « dégâts physiques externes » infligés aux appareils. Par conséquent, elle dément tout problème de sécurité en lien avec sa gamme de smartphones.
La semaine dernière, le Conseil des consommateurs de Shanghai a exprimé ses préoccupations après une vague de rapports relatifs à des modèles iPhone prenant le feu lorsqu’ils étaient utilisés ou en recharge.
Des tests menés par Apple sur les téléphones suspects tendraient à démontrer que l’origine de la défaillance serait à trouver hors de son périmètre.
« Les appareils déjà analysés ont clairement montré que des dégâts physiques externes ont entraîné les incidents thermiques », a évoqué une porte-parole d’Apple à l’AFP (via Le Figaro). « Nous considérons la sécurité comme une priorité absolue et n’avons rien trouvé de préoccupant sur ces produits. »
Le mois passé, Apple a apporté une réponse à un autre défaillance technique portant sur une série d’iPhone 6s produits dans la période septembre-octobre 2015. Les terminaux s’éteignaient systématiquement sans raison apparente.
La firme de Tim Cook a accepté de changer les modèles incriminés, considérant que ce défaut entrait dans la conception même du terminal.
Les mésaventures que rencontre Apple avec l’iPhone ne sont du même ordre que ceux rencontrés par Samsung avec son Galaxy Note7. Le concurrent sud-coréen a dû procéder au rappel de millions d’unités de cette phablette qui venait d’être lancée.
Les soucis de batteries défectueuses (aboutissant là aussi à des risques d’incendie) ont fini par tuer le modèle qui avait pourtant vocation à devenir un flagship de Samsung pour Noël.
A-t-on percé le mystère ? Selon Silicon.fr, Instrumental Technology a une piste. « Nous pensons […] qu’il y avait un problème fondamental avec la conception du téléphone lui-même », évoque Anna-Katrina Shedletsky, CEO et co-fondatrice de cette société californienne qui accompagne la conception de produits hardware.
Des détails des recherches sont fournis sur le blog d’Instrumental. Son équipe a découvert que « le design [du boîtier] peut compresser la batterie au Lithium même en fonctionnement normal ». En cas de charges et décharges des batteries, le processus chimique provoque une dilatation du boîtier, même infime.
Samsung a-t-il été négligent sur ce volet ? La firme sud-coréenne n’a pas officiellement fourni d’explication sur les anomalies de surchauffe de batterie affectant le Galaxy Note7.
(crédit photo : Archive NME)
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