iPhone à débloquer : le bras de fer entre Apple et le FBI se poursuit
Dans l’affaire de la tuerie de San Bernardino, Apple explique à la justice pourquoi il rejette l’injonction du FBI à propos d’un iPhone à déverrouiller.
Apple refuse toujours de se plier aux injonctions du FBI.
La police fédérale exige que la firme de Cupertino débloque l’iPhone 5c de Syed Rizwan Farook, un des auteurs de l’assaut terroriste de San Bernardino en Californie survenu en décembre dernier, pour en scruter le contenu.
La firme de Tim Cook ne veut pas répondre à cette demande « inédite » de la police fédérale appuyée par le ministère américain de la Justice : concevoir un logiciel pour contourner les systèmes de sécurité mis en place par Apple sur l’iPhone
Ce qui reviendrait à créer un backdoor c’est-à-dire à hacker sa propre technologie. C’est insensé, estime Apple qui se protège derrière le respect du droit à la confidentialité (garanti par la Constitution américaine).
Dans une interview accordée à ABC News, Tim Cook se déclare prêt à mener le combat judiciaire jusqu’au bout. Devant la Cour suprême si besoin est.
Pour répondre à une injonction de justice, Apple a déjà déposé un mémoire pour préciser formellement sa position et demander que l’injonction de la police fédérale soit levée.
De son côté, James Comey, Directeur du FBI, cherche à dépassionner le débat en assurant que cette affaire ne créerait pas de précédent.
Mardi prochain (2 mars), il viendra témoigner devant une commission parlementaire en charge de la justice pour évoquer le sujet du chiffrement des communications électroniques.
Des avocats d’Apple devraient témoigner également à cette occasion.
(Crédit photo : JStone / Shutterstock.com)