Apple compte ouvrir l’iPhone à des logiciels extérieurs à partir de février 2008, selon une contribution de Steve Jobs parue sur la partie Hot News du site Internet d’Apple daté du 15 octobre. « Nous nous réjouissons à l’idée de créer une communauté dynamique de développeurs externes autour de l’iPhone et de mettre à disposition de nos utilisateurs des centaines d’applications nouvelles », a fait savoir le patron d’Apple.
Prenant le contre-pied d’une politique jusque-là conservatrice vis-à-vis des applications développées en externe sur l’iPhone, Steve Jobs déclare aujourd’hui : « Nous pensons avoir inventé la meilleure plate-forme pour développeurs. »
Le revirement d’Apple était attendu. Lors du lancement de l’iPhone en juin dernier, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer la tentative initiale d’un contrôle absolu sur « l’écosystème » du smartphone. Sous la pression d’une partie de sa communauté mécontente et dans un objectif de parer à d’éventuels piratages de l’iPhone, Apple a donc décidé de changer radicalement de stratégie.
L’iPhone, « cible hautement visible » pour les pirates
Les kits de développement, fournissant les langages de programmation, ne seront pas accessibles avant février, tempère toutefois Steve Jobs. Apple justifie sa retenue, pour ne pas dire sa méfiance, par le fait que certaines applications introduisent volontairement des virus dans le système du téléphone, et que ceux-ci « se propagent sur l’ensemble du réseau ». Steve Jobs ajoute que la popularité de l’iPhone en fait « une cible hautement visible » pour les hackers malveillants.
Jusqu’ici, Apple avait fait le choix de la prudence en permettant à n’importe quelle application d’être visible sur l’iPhone uniquement par le biais de Safari, le navigateur développé par Apple. C’est par exemple le cas pour les sites 2.0 de type Facebook, Digg ou Netvibes. Cela offrait à Apple une zone de sécurité, rendant son système d’exploitation, déjà fiable, peu perméable aux virus.
Steve Jobs semble donc essayer de trouver un équilibre satisfaisant entre sécurité et ouverture, en prenant exemple sur Nokia dont les derniers téléphones permettent l’installation d’applications externes. « A condition qu’elles possèdent une signature digitale identifiant avec certitude leurs développeurs. »
Apple compte ouvrir l’iPhone à des logiciels extérieurs à partir de février 2008, selon une contribution de Steve Jobs parue sur la partie Hot News du site Internet d’Apple daté du 15 octobre. « Nous nous réjouissons à l’idée de créer une communauté dynamique de développeurs externes autour de l’iPhone et de mettre à disposition de nos utilisateurs des centaines d’applications nouvelles », a fait savoir le patron d’Apple.
Prenant le contre-pied d’une politique jusque-là conservatrice vis-à-vis des applications développées en externe sur l’iPhone, Steve Jobs déclare aujourd’hui : « Nous pensons avoir inventé la meilleure plate-forme pour développeurs. »
Le revirement d’Apple était attendu. Lors du lancement de l’iPhone en juin dernier, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer la tentative initiale d’un contrôle absolu sur « l’écosystème » du smartphone. Sous la pression d’une partie de sa communauté mécontente et dans un objectif de parer à d’éventuels piratages de l’iPhone, Apple a donc décidé de changer radicalement de stratégie.
L’iPhone, « cible hautement visible » pour les pirates
Les kits de développement, fournissant les langages de programmation, ne seront pas accessibles avant février, tempère toutefois Steve Jobs. Apple justifie sa retenue, pour ne pas dire sa méfiance, par le fait que certaines applications introduisent volontairement des virus dans le système du téléphone, et que ceux-ci « se propagent sur l’ensemble du réseau ». Steve Jobs ajoute que la popularité de l’iPhone en fait « une cible hautement visible » pour les hackers malveillants.
Jusqu’ici, Apple avait fait le choix de la prudence en permettant à n’importe quelle application d’être visible sur l’iPhone uniquement par le biais de Safari, le navigateur développé par Apple. C’est par exemple le cas pour les sites 2.0 de type Facebook, Digg ou Netvibes. Cela offrait à Apple une zone de sécurité, rendant son système d’exploitation, déjà fiable, peu perméable aux virus.
Steve Jobs semble donc essayer de trouver un équilibre satisfaisant entre sécurité et ouverture, en prenant exemple sur Nokia dont les derniers téléphones permettent l’installation d’applications externes. « A condition qu’elles possèdent une signature digitale identifiant avec certitude leurs développeurs. »
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