Un milliard de dollars : c’est la somme que Google aurait versée à Apple en 2014 pour être le moteur de recherche par défaut sur iPhone.
Aucun des deux groupes n’a commenté ces éléments communiqués le 14 janvier dernier par… Oracle, dans le cadre d’une audience à la cour fédérale de San Francisco.
Comment en est-on arrivé là ? Il faut replacer ladite audience dans son contexte. En l’occurrence, une bataille juridique de longue haleine entre Google et Oracle sur la technologie Java et son exploitation dans le développement d’Android.
Ce 14 janvier 2016, Annette Hurst, avocate d’Oracle, s’est montrée agressive dans son argumentation. Au-delà de l’accord sur la recherche en ligne avec Apple, elle a affirmé qu’Android avait rapporté 31 milliards de dollars de chiffre d’affaires depuis son lancement commercial en septembre 2008, pour 22 milliards de bénéfices.
Lors de l’audience, Google avait demandé que ces « informations extrêmement sensibles [qui n’étaient] que des hypothèses » soient occultées dans la transcription. Le juge avait refusé et le document avait été publié tel quel, sous forme électronique, accessible via le site du palais de justice de San Francisco.
Google avait alors sollicité, le 20 janvier, une mise sous scellé, argüant que la publication de données « qui auraient dû n’être consultées que par des avocats » pouvait affecter sa capacité à négocier des contrats similaires à celui signé avec Apple.
La firme de Cupertino s’est associée à cette demande. Quelques heures plus tard, la retranscription avait disparu, sans annonce officielle.
Selon Bloomberg, Annette Hurst a aussi mentionné une source « proche du dossier » interrogée avant l’audience et selon laquelle « la part de revenu a été, à un moment, de 34 % ». À voir s’il s’agissait de ce qu’Apple prélevait sur les revenus publicitaires de Google…
Cet accord entre les deux entreprises les plus influentes du monde au dernier classement d’Interbrand devait prendre fin en 2015. Il a été reconduit aux dépens de Yahoo et Microsoft (Bing), qui étaient sur les rangs pour prendre le relais.
Difficile, pour Google, de passer à côté de l’iPhone et de son système d’exploitation iOS, deuxième plate-forme mobile au monde derrière Android. Apple, pour sa part, vit indirectement d’un modèle économique (la publicité) qu’il a pourtant dénoncé à plusieurs reprises, le qualifiant d’invasion dans la vie privée.
Crédit photo : Posonskyi Andrey – Shutterstock.com
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