La frilosité que montrent les Français pour dépenser en ligne pourrait bientôt n’être plus qu’un mauvais souvenir. IPIN, une start-up californienne, propose une technologie de paiement en ligne qui évite le recours au numéro de carte bancaire, tant redouté des consommateurs.iPIN se propose de reporter le montant des achats en ligne sur la facture mensuelle que le fournisseur d’accès adresse chaque mois à l’abonné concerné. Il faut bien sûr que le site marchand et le fournisseur d’accès Internet aient passé un accord avec la société iPIN. Pour l’instant, seul Club-Internet a répondu présent à cette nouvelle offre dans l’hexagone, et la propose comme un service à ses abonnés. Ceux-ci pourront donc acquérir ce qu’ils veulent dans les boutiques affiliées, et voir leurs achats facturés sur leur compte d’abonnement. iPIN évite d’avoir à remplir des formulaires : lors de l’achat, il n’y a qu’à rappeler son numéro de compte iPIN et c’est tout. Ni le site marchand, ni même le site d’iPIN n’auront connaissance du numéro de carte bancaire, qui ne circulera plus en liberté sur le réseau. Bien entendu, l’utilisation d’iPIN se fait toujours via le protocole sécurisé SSL du navigateur.Pratiquement, l’internaute doit s’inscrire sur le site d’iPIN, pour s’ouvrir un compte. Les seules informations qu’il aura à donner sont les identifiant et mot de passe de son compte Internet, ainsi qu’une adresse mail. L’achat sur les sites partenaires est dès lors possible, l’opération n’aura pris que quelques secondes. Chaque compte peut posséder plusieurs membres, au sein d’une même famille, par exemple.Le Monde interactif, filiale du Monde et de Grolier -le propriétaire de Club-Internet- a adopté le système pour vendre l’édition électronique du quotidien. Club-Internet utilise également les services d’iPIN dans sa campagne pour le Sidaction. Une soixantaine de boutiques ont adopté le principe sur l’internet mondial.Pour l’internaute, l’utilisation d’iPIN est totalement gratuite, et ses achats lui seront facturés au même prix que s’il avait payé par chèque ou carte bancaire. IPIN se rémunère par la commission que lui reverse le site marchand pour chaque transaction. Il en reverse une partie au fournisseur d’accès qui se charge de la facturation finale.iPIN tient un tableau récapitulatif des achats effectués à la disposition de ses utilisateurs. Il est possible de demander à ce que les dépenses soient plafonnées, pour soi ou pour certains membres qui ont l’usage du compte. De même, il est possible d’interdire les achats sur certains sites.Enfin, pour les internautes connectés par l’intermédiaire d’un fournisseur gratuit, l’inscription à iPIN peut se faire… par carte bancaire ! Certes, l’utilisateur donnera son numéro de carte de crédit sous la protection du SSL Mais il ne la donne qu’une fois pour toutes, ce qui, statistiquement, réduit singulièrement les risques de détournement. iPIN semble donc a priori très séduisante pour le commerce en ligne. Reste qu’il y a encore beaucoup trop peu de sites partenaires pour conclure à l’adoption ou non du système par les internautes français.Pour en savoir plus : * le site d’iPIN France* les services iPIN de Club-Internet
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