Le paiement sur Internet devrait connaître un nouveau départ, notamment en raison des acteurs en jeu. Comme quoi tout est une question de moyens ; et les meilleurs idées ne trouvent pas toujours l’écho qu’elles méritent. Ainsi, iPIN, qui propose des solutions de paiement électronique, devrait ainsi voir son offre – qui était commercialisée de façon intimiste – se transformer en une norme standard. La jeune société vient en effet de passer une alliance avec France Télécom. Les deux sociétés devraient créer une société commune. Cette dernière devrait prendre en charge la commercialisation et l’exploitation de la technologie iPIN. Si l’alliance est une reconnaissance du produit iPIN, c’est en revanche clairement un échec concernant la distribution de la solution. La société ne comptait encore en juillet qu’une vingtaine de marchands (voir édition du 5 juillet 2000). Un échec somme toute relatif devant la valorisation boursière d’iPIN qui est de l’ordre de 123 millions de dollars.
C’est donc une véritable mainmise sur cette technologie de la part de France Télécom, qui entend bien réussir là où les banques avaient échoué avec Kleline (voir édition du 25 janvier 2000). France Télécom s’impose donc et prendra 87,5 % de la nouvelle société contre 12,5 pour iPIN. L’opérateur n’arrive pas seul puisque sa filiale Wanadoo entre dans le capital d’iPIN à hauteur de 5 %. Selon Alexandre Gonthier, le développement d’iPIN devait passer obligatoirement par un market maker afin d’apporter au produit une popularité plus large. Il est vrai que l’arrivée de France Télécom devrait lui assurer un label de qualité qu’il n’avait jusqu’alors pas acquis. Il n’est pas exclu non plus de voir ce même type de partenariat dans différentes zones géographiques.
iPIN, qui commercialisait directement sa solution, change dès lors son modèle économique et sera dorénavant rémunéré par la vente de son logiciel. Ce dernier devrait intéresser principalement les opérateurs télécoms et les banques.
En attendant, France Télécom ne cache pas que la solution iPIN pourrait favoriser la migration des services Minitel vers le Web. Selon l’opérateur, « cette nouvelle offre se situe dans le prolongement de nos solutions en matière de micro-paiement pour les biens et services en ligne, tels le Minitel ou le Kiosque Micro. »
La solution d’iPIN reporte le montant des achats en ligne sur la facture mensuelle que le fournisseur d’accès adresse chaque mois à l’abonné concerné. Il faut bien sûr que le site marchand et le fournisseur d’accès Internet aient passé un accord avec la société iPIN. La solution évite d’avoir à remplir des formulaires. Lors de l’achat, il n’y a qu’à rappeler son numéro de compte iPIN. Ni le site marchand, ni même le site d’iPIN n’auront connaissance du numéro de carte bancaire, qui ne circule plus en liberté sur le réseau.
Pour en savoir plus : iPIN
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