Mercredi 8 juin, pendant 24 heures, le Web a vécu à l’heure IPv6.
La « Journée IPv6 » (IPv6 Day) se voulait être un test grandeur nature pour plus de 400 fournisseurs de contenus et d’accès, dont Google, Yahoo et Facebook.
L’essai est plus que concluant et c’est de concert que ces trois sociétés ont décidé de continuer le support de l’IPv6 de façon permanente sur certains de leurs sites.
L’augmentation continue du trafic IP donne la mesure du nombre d’adresses IPv4 allouées. La fin est proche et certaines régions ont déjà distribué les derniers blocs d’adresses IPv4.
C’est le cas pour la zone Asie-Pacifique où le dernier bloc a été alloué en février 2011. Tout juste reste-t-il une année avant que les derniers blocs ne soient donnés dans les autres régions du monde.
La journée IPv6 devait rassurer les acteurs du Web quant à la facilité de mise en oeuvre d’un adressage de type IPv6.
Si celui-ci n’est pas rétro-compatible avec l’iPv4, la plupart des appareils (routeurs, passerelles…) sont compatibles avec l’IPv6 et nécessitent simplement une mise à jour de leur firmware.
Ce test devait également permettre de mettre en exergue d’éventuels problèmes techniques. L’essai est réussi et le trafic IPv6 a été boosté durant ces 24 heures.
Lorenzo Colitti, un ingénieur réseau senior au sein de Google, déclare ainsi : « Nous avons vu une augmentation de 65% de notre trafic IPv6 durant cette journée. »
On notera également que les hackers ne sont pas invités à la fête comme on pouvait le craindre.
Si le succès est au rendez-vous, c’est que les grandes sociétés – s’ils ne l’ont pas déjà pris – ont déjà anticipé le virage IPv6.
Ainsi, Google dispose déjà du site Google.ipv6.com. Et comment pourrait-il en être autrement?
Il en va de leur croissance. Les prévisions du trafic IP pour les années à venir sont des gages de croissance substantielle pour Google, Yahoo et Facebook notamment.
Le trafic IP devrait ainsi augmenter de 39% entre 2010 et 2011 et de 187% entre 2011 et 2015.
Le passage à l’IPv6 est donc un cap à franchir et il ne faudrait pas qu’il se transforme en péninsule où l’infrastructure deviendrait un goulot d’étranglement pour la croissance du trafic IP et des sociétés IT.
Concrètement, Google maintient sa plate-forme vidéos YouTube accessible en IPv6 et Facebook, sur sa page dédiée aux développeurs, assure le support de l’IPv6.
Yahoo maintient également l’adressage IPv6 sur son site.
Reste qu’à l’heure actuelle, le trafic IPv6 représente seulement 0,3% du trafic IP total. Une augmentation de 65% est donc négligeable.
L’IPv6 a donc besoin d’une croissance exponentielle s’il doit supplanter l’IPv4 dans un laps de temps très court.
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