Uber dispose d’une dizaine de jours pour faire appel d’une interdiction d’activité édictée par voie de justice en Italie. Cette décision, prise le vendredi 7 avril par un tribunal de Rome, constitue un nouveau coup de massue pour la firme californienne.
Une plainte pour concurrence illégale avait été déposée fin 2016 par des associations de chauffeurs de taxis. La très grande majorité des déclinaisons de services de transport privé de personnes en voiture est concernée (dont « Black », « Lux » ou « SUV »). La publicité doit être stoppée. Seul le service UberEats (commandes et livraisons de repas à domicile) disponible dans plusieurs villes italiennes est épargné.
« Nous sommes abasourdis par la décision du tribunal en Italie et nous ferons appel », selon un porte-parole d’Uber. « Des milliers de conducteurs professionnels sous licences exploitent l’app Uber pour gagner de l’argent et fournir un moyen de transport fiable aux Italiens rien qu’en appuyant sur un bouton. »
Si les activités d’Uber ne cessent pas comme en vertu de la décision de justice, la société d’origine californienne risque des astreintes de 10 000 euros par jour par infraction constatée et 100 euros pour les « conducteurs partenaires » qui persistent.
Est-ce si surprenant ? Les chauffeurs de taxi mettaient la pression ces derniers temps en organisant des mouvements de protestation comme des grèves. En 2015, un tribunal de Milan avait déjà interdit l’exploitation d’UberPop, une variante pour le transport entre particuliers (des suspensions similaires sont tombées en France et en Allemagne).
Ce coup d’arrêt survient en Italie alors qu’une autre alarme s’est déclenchée au Danemark. A partir du 18 avril, Uber cessera l’exploitation de son app dans ce pays scandinave en raison d’un durcissement de la législation sur les taxis. On recensait sur place une communauté de 2000 chauffeurs danois et de 300 000 clients utilisant son application VTC à une fréquence régulière.
Crédit photo : Uber Italie (Instagram)
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