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ITesprechô : Bouygues Telecom, FinTech, Interflora, Maître Eolas, sexe virtuel…

Allez, c’est parti pour la nouvelle tournée ITesprechô. On a relancé la machine la semaine dernière (synthèse du mois de septembre) et la cadence s’accélère.

Voici notre moisson d’infos croustillantes ou décalées de la semaine dernière (semaine 12-16 octobre 2015).

Bouygues Telecom : geste commercial

Après la panne nationale de l’Internet fixe chez Bouygues Telecom, l’opérateur propose un petit geste commercial qu’il a diffusé par SMS à sa base affectée de clients. « L’accès gratuit aux chaînes OCS en clair du 21 au 28 octobre ». On cherche encore le message subliminal que Bouygues Telecom veut faire passer en proposant un accès gratuit à Orange Cinéma Séries après une panne.

Big data : avec qui travaille la FDJ ?

En présentant sa stratégie « FDJ 2020 », l’opérateur public de jeux d’argent (loteries, grattage et paris sportifs) a annoncé qu’il menait des expérimentations big data pour prévenir la fraude en points de ventes et mieux cerner les risques associés au jeu excessif. Avec quel prestataire ? Le grand gagnant est…IBM France.

France Fintech : « I’ve got the power »

Alain Clot, Président de France FinTech, est ravi du dynamisme du secteur « finances et nouvelles technologies » en France. Aux commandes d’une association qui compte désormais une soixantaine de membres start-up, il compte promouvoir l’image d’un secteur en pleine expansion.

France Fintech a également vocation à devenir l’interlocuteur de référence auprès du gouvernement et faire du lobbying auprès des pouvoirs publics pour l’éclosion d’un cadre règlementaire plus favorable à son domaine de prédilection.

Lors d’une série de tables rondes organisées le 6 octobre par l’ACSEL à Paris, Alain Clot a souligné aussi sa volonté de rapprocher les acteurs de la FinTech des groupes bancaires. Privilégiez la collaboration plutôt que la compétition, c’est bien. Mais il faut s’attendre à des points de crispation.

Expérience e-commerce : Interflora.fr a des soucis avec le dernier kilomètre (77)

On se croirait à l’ère du commerce électronique des années 2000…C’est l’histoire d’un rédacteur d’ITespresso.fr qui commande sur le site Internet d’Interflora un bouquet de fleurs pour un anniversaire le dimanche soir (4 octobre) juste avant minuit à livrer dès le lendemain matin avant 13h00 dans une commune en Seine-et-Marne à une adresse professionnelle.

D’accord, le timing est serré. « A remettre en main propre » au récipiendaire précise-t-on sur le formulaire en ligne pour être sûr de l’effet surprise.

Pris au dépourvu pour cette livraison express, Interflora laisse un message sur le répondeur du téléphone mobile de son client le lundi en fin de matinée (5 octobre). « Désolé, mais nous ne disposons pas de livreur ce matin. Le bouquet sera livré en fin de journée. » Soyons magnanime : qu’importe l’heure, l’important c’est l’effet de surprise.

Mais ça se complique après : le lendemain (6 octobre), Interflora envoie un e-mail au client pour signaler que le bouquet a bel et bien été livré. Raté : la personne concernée n’a jamais rien reçu à son travail. Et le compte du client a été débité dans la foulée (SMS de la banque du client reçu le 7 octobre).

Une réclamation par e-mail est envoyée au service concerné chez Interflora jeudi après-midi (8 octobre). Pas le choix : le répondeur vocal interactif de l’enseigne ne propose pas l’accès à un conseiller en direct. Silence radio d’Interflora depuis.

En l’état actuel (c’est-à-dire une semaine après la commande du bouquet d’anniversaire), le mystère sur la disparition du bouquet reste complet.

Prochaine étape : accentuer la pression médiatique. On hésite à contacter d’abord Julien Courbet à l’émission « Ca peut vous arriver » sur RTL ou passer carrément Arnaud Poivre-d’Arvor pour son émission « Non élucidé » sur France 2.

Google & Lagardère : cachez ce lien hypertexte

« Google et Lagardère Active s’associent autour d’un partenariat stratégique ».
Un sujet qui a fait jazzer au regard des relations tendues entre les deux groupes à propos de la position influente du moteur sur le marché de la recherche sur Internet en Europe.

Le dilemme de l’angle de traitement à retenir pour ce sujet est synthétisé sous le prisme de l’article publié sur le site Internet du Monde :

*Titre retenu au nom du SEO : « Alliance surprise entre Google et Lagardère »
*URL moins diplomatique pointant sur cet article : http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/10/07/le-front-francais-des-anti-google-s-affaiblit_4784416_3236.html

Maître Eolas rouvrira son compte Twitter

Ce n’est pas le principal intéressé qui le dit. Mais Philippe Bilger, Président de l’Institut de la parole, magistrat honoraire et ex- avocat général à la cour d’assises de Paris, sur son blog personnel dans une contribution en date du 9 octobre.

Quelques jours plus tôt, Maître Eolas, un pseudonyme choisi par un avocat au barreau de Paris, a été condamné par le tribunal de Nanterre pour « injure » et « diffamation » envers l’Institut pour la justice (IPJ, association qui prône le durcissement de la politique pénale). L’avocat-blogueur écope de 2000 euros d’amende avec sursis et de 5000 euros de dommages et intérêts.

Cette condamnation s’appuie en partie sur le tweet suivant diffusé par Maître Eolas en novembre 2011 : « Que je me torcherais bien avec l’Institut pour la justice si je n’avais pas peur de salir mon caca. »

Cette contribution (qui manque de subtilité admettons-le) ne reflète pas le travail de fond effectué par ses soins sur les réseaux sociaux. « Son blog qu’il nourrit avec constance, parce qu’à l’évidence il est un très gros travailleur, est au sommet des blogs juridiques et domine de très loin ses concurrents », commente Philippe Bilger (…) « Je ne sais pas si Me Eolas a interjeté appel de ce jugement. En revanche j’ai la certitude qu’après l’avoir fermé, il rouvrira vite son compte Twitter. »

Sexe virtuel chez Marc Dorcel

3D, 4K…Le monde du porno est toujours à l’affût du potentiel des nouvelles technos. Prochainement, Marc Dorcel compte proposer  une nouvelle expérience de réalité virtuelle 360°3D, « permettant au spectateur une immersion complète ».

Au menu : casque virtuel, son spacialisé, images 3D…De quoi donner « l’impression au spectateur de vivre réellement son fantasme jusqu’à ressentir des sensations de toucher ».

Sans aucun doute, le X français va se délecter d’un fournisseur de casques de réalité virtuelle nommé O-cul-us.

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