iTunes 2, le pilote de l’iPod

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La sortie du périphérique mystère d’Apple donne droit à une mise à jour d’ampleur du logiciel au centre de la théorie du hub numérique musical de Steve Jobs, iTunes. La nouvelle version répond aux demandes des clients de la firme et ajoute des fonctionnalités intéressantes.

Quelque peu occultée par l’événement iPod, la nouvelle version d’iTunes mérite tout de même le détour. Ne serait-ce que parce que le juke-box numérique est indissociable du déjà fameux baladeur MP3. iTunes 2 assure la gestion de l’iPod, de la même manière qu’elle est en mesure de gérer la plupart de lecteurs MP3 du marché. Avec l’iPod, toutefois, l’utilisation s’avère beaucoup plus aisée : le logiciel et l’appareil se synchronisent automatiquement. L’utilisateur qui aurait modifié sa bibliothèque de titres n’a rien à faire, le lecteur vérifie – à la manière d’un assistant numérique – les modifications réalisées. Mais iTunes est aussi l’un des meilleurs logiciels de sa catégorie. Derrière une interface simple d’utilisation se cachent désormais nombre de fonctions supplémentaires réclamées par les utilisateurs.

iTunes s’est renouvelé autour de cinq principales autres nouveautés : l’application est désormais livrée avec un égaliseur à 10 bandes de fréquences doté d’une liste de 22 présélections. La fonction permet un réglage différent par chanson. Du coup, le son s’en trouve largement amélioré, mais sa qualité est également accrue par une autre fonction dite « Sound enhancer » censée apporter richesse et vie à la musique. Les spécialistes apprécieront également les possibilités de fondus enchaînés entre les morceaux : plus de blanc entre chaque titre, le passage de l’un à l’autre peut se faire par chevauchement ! Enfin, la fonction de gravure permet de disposer au choix des formats types trouvés sur les CD commerciaux ou d’utiliser le format MP3 qui permet de graver jusqu’à 10 fois plus de titres sur une même galette de 650 Mo. La vitesse de gravure a été augmentée et peut désormais être jusqu’à deux fois plus rapide que celle disponible dans la première version du logiciel (voir édition du 22 février 2001). L’utilisation de G4 s’avère toutefois recommandée pour parvenir à ces taux en raison de l’utilisation de l’unité de calcul AltiVec incluse dans le processeur. iTunes est également en mesure d’utiliser les capacités multiprocesseurs de certains Mac quand il est utilisé sous Mac OS X. C’est d’ailleurs avec ce système d’exploitation qu’il se sentira le plus à l’aise, même si la version disponible dans les premiers jours de novembre doit aussi tourner sous Mac OS 9.x. Le contrôle des principales fonctions d’iTunes peut se faire désormais par le biais du Dock sans que l’application ne demande une fenêtre active. Un plus indéniable quand on veut ne pas s’arrêter dans son travail… Si vous n’êtes pas déjà en train de danser !