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iWork : Apple joue l’ouverture dans le cloud

Apple vise plus large avec iWork.

La firme étend l’audience potentielle de sa suite bureautique en ouvrant sa déclinaison cloud aux utilisateurs qui ne disposent ni d’un iPhone, ni d’un iPad, ni d’un Mac.

Il était déjà possible d’utiliser iWork pour iCloud* sur des systèmes Windows, Linux, Android ou encore Chrome OS, via un simple navigateur Web. Mais l’ouverture d’un compte nécessitait impérativement de créer un identifiant… sur un appareil Apple. Cette limite est aujourd’hui levée : les Apple ID peuvent désormais être paramétrés sur toutes les plates-formes.

Les trois principales applications de la suite sont concernées : Pages (traitement de texte), Numbers (gestionnaire de feuilles de calcul) et Keynote (outil de présentation). Sur les environnements Windows (7 ou 8.x), il faudra toutefois exploiter un butineur suffisamment récent : a minima Chrome 27 ou Internet Explorer 9 ; Firefox n’est pas mentionné dans la liste de compatibilité, comme le note BetaNews.

Lancée en juillet 2013 pour les développeurs sur invitation nominative, puis ouverte le mois suivant à tous les détenteurs d’un compte iCloud, la version hébergée d’iWork se positionne sur le créneau de Google Drive et d’Office Online. Elle est au coeur de la stratégie logicielle d’Apple, qui, depuis la sortie de l’iPhone 5S à l’automne 2013, précharge gratuitement Pages, Numbers et Keynote sur tous ses smartphones, tablettes et ordinateurs.

Microsoft n’avait pas tardé à s’engouffrer dans la brèche en donnant un accès illimité et sans frais à Office Online. Excel, PowerPoint et Word sont également gratuits sur iPhone et iPad. Et les fonctions évoluent dans le sens d’une ouverture, quand bien même elles demeurent parfois limitées dans le cadre d’une exploitation freemium. Témoin l’introduction, fin 2014 sur les tablettes Apple, d’un mode édition de documents.

* Utilisé depuis un terminal autre qu’un Mac, qu’un iPhone ou qu’un iPad, iWork pour iCloud propose une capacité de stockage limitée à 1 Go. C’est 99 centimes par mois pour 20 Go supplémentaires ; 3,99 dollars les 200 Go ; 9,99 dollars les 500 Go et 19,99 dollars le To.

Crédit photo : Lonny Garris – Shutterstock.com

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