James Gosling vient d’annoncer qu’il quittait Google à peine six mois après son arrivée.
Le créateur du langage de programmation Java a du mal à rester en place.
Après avoir pris des fonctions de directeur technologique de la division logiciel client au sein d’Oracle après la rachat de Sun, il décide de claquer la porte de la firme de Larry Ellison en avril 2010 pour divergence stratégique.
En mars 2011, on le retrouve chez Google pour faire « un peu de tout ». Il n’aura donc fallu que quelques mois pour qu’il quitte son poste.
James Gosling va rejoindre la start-up Liquid Robotics où il sera le chef de projet de la partie logicielle.
La société récolte des données dans tous les océans grâce à des appareils autonomes qui les sillonnent.
Les données mesurées via les différents capteurs sont ensuite envoyées vers des satellites.
Le nouveau collaborateur de Liquid Robotics s’occupera de la partie logicielle embarquée mais aussi du data center qui récupère les données.
A ce sujet, James Gosling a déclaré : « Les systèmes actuels fonctionnent bien, mais ils rencontrent un certain nombre de problèmes auxquels j’ai hâte de m’attaquer. Cela va beaucoup m’amuser. »
Il assure que son départ de Google est uniquement motivé par son envie de rejoindre Liquid Robotics.
« Liquid Robotics peut changer radicalement la façon dont nous appréhendons les océans, » précise-t-il.
Avant même que Sun Microsystems ne fasse l’objet d’une acquisition par Oracle en 2009, Gosling a joué un rôle majeur dans le développement de Java.
Avec Patrick Naughton, il est même considéré comme le « père » du langage de programmation informatique orienté objet Java.
« J’ai passé de bons moments au sein de Google, j’y ai rencontré beaucoup de gens intéressants, mais j’ai aussi rencontré des personnes extérieures qui font quelque chose de complètement fou, et j’ai donc décidé avec une certaine appréhension de quitter Google, » a-t-il déclaré.
Son départ survient en pleine bataille juridique entre Oracle et Google sur fond de violation de brevet Java.
Gosling pourrait toutefois être appelé à témoigner dans l’affaire qui oppose Google à Oracle.
Celle-ci accuse la firme de Mountain View d’avoir copié le code Java pour l’utiliser au sein de son OS Android et notamment dans son compilateur à la volée (JIT pour Just In Time) pour la machine virtuelle Dalvik (utilisé depuis la version 2.2).
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