Le Japon se passera du BlackBerry z10
Confronté à une contraction de ses activités sur le marché japonais, BlackBerry n’y commercialisera pas sa nouvelle génération de smartphones.
Z10 ou Q10, le Japon ne verra pas la silhouette des nouveaux smartphones de BlackBerry.
Le fabricant télécoms canadien s’apprête à quitter un marché qu’il ne capterait plus qu’à hauteur de 0,3% en volume – contre 5% quelques années en amont – et qui n’est par la même « plus une priorité stratégique« .
Ainsi s’est exprimée une porte-parole du groupe, confirmant ce qu’entrevoyait la presse sur place : faute du succès escompté en phase avec la montée en puissance des smartphones (progression annuelle de 40%), l’activité autour des BlackBerry n’est plus assez rentable.
Les frais liés à l’adaptation du système d’exploitation en langue japonaise, notamment au niveau de l’agencement du clavier physique, ne seraient pas étrangers à cette défection subite.
Outre les investissements dans le hardware, la localisation linguistique de l’OS et des applications sollicite du capital humain.
D’autres modifications que le Nikkei (repris par Reuters) qualifie de coûteuses ressortissent à des considérations technologiques comme les fréquences réseau ou encore les seuils réglementaires d’émission d’ondes électromagnétiques.
Commercialisés dans l’archipel depuis 2006 par NTT DoCoMo, les BlackBerry ne s’y vendraient plus qu’à quelques dizaines de milliers d’exemplaires par an, dépassés par l’iPhone et les téléphones Android.
« Nous continuerons malgré tout à proposer un support technique aux utilisateurs de nos terminaux d’ancienne génération« , a tempéré la porte-parole Amy McDowell, qui s’est confiée à All Things Digital.
Néanmoins, le Japon serait une exception. Et BlackBerry ressent un frémissement avec ces nouveaux modèles dont la commercialisation a démarré au Royaume-Uni.
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