JD Edwards lance une nouvelle version de son CRM

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Issue du rachat de l’éditeur Youcentric, l’application de CRM de JD Edwards est désormais intégrée à ses autres modules de gestion. L’éditeur fait de cette intégration un facteur de différenciation par rapport à une concurrence de plus en plus âpre sur le marché convoité du CRM…

JD Edwards lance aujourd’hui sur le marché français la version 2.0 de son application de gestion de la relation client (CRM). Celle-ci est bâtie sur le produit d’un spécialiste de ce domaine, Youcentric, qu’il a acquis en août 2001. La version 2.0 est une évolution majeure de son produit car, aux dires de l’éditeur, elle est désormais entièrement intégrée aux autres modules de son PGI. Sans surprise, JD Edwards vante les bénéfices qu’apportera à ses futurs clients cette intégration via un référentiel de données unique. Une des critiques les plus communes faites aux éditeurs spécialistes du CRM, tel Siebel, est en effet le coût d’intégration de leur plate-forme à l’existant informatique. Réduire ces coûts est du reste l’objectif principal des deux partenariats dont nous nous étions fait l’écho dans notre édition d’hier, l’un entre Siebel et IBM, l’autre entre E.piphany et BEA, visant à adapter les logiciels de CRM des premiers avec les serveurs d’applications J2EE des seconds (voir édition du 29 janvier 2003). Il est effectivement crucial d’avoir une intégration fine du CRM avec les modules de back office afin qu’un opérateur au sein d’un centre d’appel ou un commercial, par exemple, connaisse à tout moment l’encours d’un client, l’historique de ses achats, l’état des stocks….

Des prévisions de ventes plus fiables

L’éditeur met en avant également l’intérêt de l’association du CRM avec son module de gestion de la chaîne logistique ou SCM. Il semble qu’elle permette d’établir des prévisions de ventes plus fiables… Autre caractéristique : un partenariat avec l’éditeur Synchrologic, spécialiste de la synchronisation des données sur les terminaux mobiles, donne la possibilité aux forces commerciales nomades de mettre à jour à distance la base de données. Pour faciliter l’installation du produit, l’éditeur l’a pré-paramétré, à l’instar de ce que pratique Oracle dans le cadre de son offre destinée aux entreprises du mid-market (voir édition du 29 janvier 2003). A cela rien d’étonnant car JD Edwards, lui aussi, vise plus spécifiquement les entreprises de cette taille, qui n’ont pas les moyens financiers des grands groupes. Quant au prix justement, il serait établi au cas par cas mais, selon plusieurs sites en ligne américains, il faudrait compter de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers de dollars. C’est en tout cas le prix qui serait envisagé aux Etats-Unis.