Ad4Screen se positionne comme est un pionnier du marketing et de la publicité sur l’Internet mobile (smartphones, tablettes…).
Son développement est réalisé par croissance organique et par croissance externe avec plusieurs prises de participations : Bemyapp (2011), Système Polaire (2012) et Relatia (2012).
Le groupe m-marketing revendique plus de 140 clients grands comptes tels que le groupe Pages Jaunes, Procter & Gamble, CDiscount, Orange, TF1, Yves Rocher ou La Redoute.
Interview du Président et co-fondateur Jérôme STIOUI.
ITespresso.fr : Comment va le groupe AD4Screen ?
Jérôme STIOUI – Ad4Screen va très bien et vient de franchir le cap des 200 clients dont une centaine pour sa technologie Ad4Push, adoptée par de grands comptes internationaux comme Disney, WilliamReed et un champion du e-commerce dont je ne peux pas encore communiquer le nom.
ITespresso.fr : Peut-on faire un parallèle entre AD4Push et votre ancienne activité de marketing direct chez DirectiNet* ?
Jérôme STIOUI – C’est vrai qu’il y a des points commun comme les problématiques de mesure, d’analyse, de segmentation ou d’acquisition client. On ne réinvente pas les concepts du marketing et on cherche toujours à afficher le bon message, à la bonne personne et au bon moment.
Mais il y a également de grosse différences comme le focus donné au mobile, l’ouverture à l’internationale avec les premières campagnes en Grande-Bretagne, et surtout l’édition de notre propre solution technologique, qui permet de coller au plus près des besoins de nos clients.
ITespresso.fr : Vous avez définitivement abandonné votre adserver et vos activité de régie ?
Jérôme STIOUI – Oui, AD4Screen est à 100% du côté des annonceurs.
Nous ne pouvions pas nous développer sur tous les segments en même temps.
Nous avons voulu clarifier notre positionnement vis-à-vis de nos partenaires média et nous avons souhaité nous concentrer sur des solutions comme Ad4perf, pour l’acquisition, et Ad4Push, pour la fidélisation, qui reçoivent un très bonne accueil de la part des annonceurs et qui sont désormais l’objet de tous nos investissements.
ITespresso.fr : Êtes-vous en mesure de réaliser du reciblage sur téléphones mobiles ?
Jérôme STIOUI – Oui, nous sommes opérationnels sur le reciblage mobile. C’est très différent du web car le cookie ne sert à rien et il faut tenir compte de la fragmentation du marché, avec des stratégies différentes selon que le mobinaute navigue sur un iPhone ou un smartphone Android.
Notre brique Ad4Perf utilise du fingerprinting pour identifier les mobinautes et nous nous branchons sur les principaux adexchanges (Mopub, Smaato, Mobclix, Google, LaPlaceMedia …), en RTB, pour cibler ou recibler les clients de nos clients.
Nous avons également de très beaux cas client avec des applications e-commerce. Nous pouvons par exemple envoyer une notification en quelques minutes si nous détectons un abandon de panier ou tout simplement envoyer des messages ciblés en fonction de la navigation du mobinaute, de sa géolocalisation ou de son historique client.
ITespresso.fr : Le mobile est massivement utilisé en France mais les budgets restent encore très modestes. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?
Jérôme STIOUI – C’est effectivement une vraie anomalie française. Si vous traversez la manche, on s’approche du cap du milliard d’euros d’investissements dans le mobile alors qu’on reste sous les 100 millions en France. Et les annonceurs britanniques sont beaucoup plus réceptifs à l’innovation, ils n’hésitent pas à débloquer des budgets de test.
En Allemagne aussi, on ressent un vif intérêt pour des solutions comme Ad4Perf ou Ad4Push.
Mais je pense que le marché français va se débloquer. Il n’y a aucune raison rationnelle pour qu’il reste aussi petit.
ITespresso.fr : Vous aviez décidé de revendre votre précédente société. Quelle est votre souhait pour Ad4Screen ? La bourse ?
Jérôme STIOUI – Pour le moment, nous avons une stratégie très claire : nous développer de manière autonome dans le marketing mobile, en misant sur nos propres technologies et les nouveaux marchés à l’international.
Si nous identifions des sociétés qui nous permettent de renforcer notre offre de technologies ou d’accélérer notre expansion sur de nouveaux marchés, nous saisirons ces opportunités.
La bourse n’est pas une finalité, c’est un moyen, mais nous ne voulons pas nous y brûler les ailes. La priorité, c’est le business et la satisfaction de nos clients.
* Jérôme Stioui a co-fondé et présidé Directinet (marketing direct) de 2000 à 2008.
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