Dans un contexte économique qui s’est aggravé (entraînant plusieurs vagues de licenciements) et à la suite d’un appel en vain pour ramener Microsoft à la table des négociations, Jerry Yang annonce qu’il va quitter ses fonctions de CEO. Pourtant, début août, il avait été réélu à ce poste au cours de la dernière assemblée générale des actionnaires du groupe Internet. Avec quelques concessions accordées aux actionnaires minoritaires virulents comme Carl Icahn.
“Malgré un environnement extérieur défavorable, le fait est que Yahoo est aujourd’hui une société très différente et plus forte en tous points de vue qu’il y a 18 mois », affirme Jerry Yang dans un e-mail envoyé à ses collaborateurs, publié par News.com.
« Grâce en grande partie à vos inlassables efforts, nous avons créé un Yahoo plus ouvert et plus compétitif. Nous croyons que c’est le bon moment pour effectuer une transition vers un nouveau P-DG qui peut faire évoluer encore davantage et au mieux la société », écrit-il.
Multiples déconvenues
A la tête du groupe Internet depuis juin 2007, Jerry Yang jette donc l’éponge. Dès qu’un manager sera nommé pour le remplacer au poste de CEO, le co-fondateur de Yahoo reprendra sa casquette de « Chief Yahoo », tout en restant membre du conseil d’administration de la société.
En dix-huit mois d’exercice à la tête de l’entreprise, Jerry Yang a essuyé un certain nombre de déconvenues. A commencer par l’échec du rapprochement avec Microsoft puis la vaine tentative d’un accord publicitaire entre les deux parties.
Rappelons qu’en mai, Microsoft était prêt à acquérir Yahoo pour 47,5 milliards de dollars (37,6 milliards d’euros). Mais Jerry Yang n’était visiblement pas emballé par la solution Microsoft, au point d’entamer des négociations en parallèle avec Google, toujours dans le domaine de la publicité. Mais, là aussi, cette option a capoté pour des raisons anti-trust.
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