Les partenariats stratégiques se mettent en place alors que la libéralisation du marché des jeux en ligne se fait attendre.
En début de semaine, TF1 et La Française des Jeux ont annoncé un accord dans ce domaine d’une durée de trois ans.
Ainsi, les jeux en ligne proposés par l’opérateur de jeux qui détient encore un monopole en France sur les jeux d’argent et les paris sportifs sur Internet seront proposés sur un espace dédié présent sur le portail de la chaîne (loteries, paris sportifs, poker).
Un véritable carrefour stratégique en termes d’audience : en décembre, le groupe audiovisuel affiche près de 17 millions de visiteurs uniques sur ses sites Internet (principalement Tf1.fr) de source Médiamétrie//NetRatings.
D’autres volets sont inclus dans ce partenariat comme le sponsoring de programmes courts sur l’antenne de TF1 portant sur l’actualité sportive et la prochaine Coupe du monde de football en Afrique du Sud (qui se tiendra du 11 juin au 11 juillet prochains).
Mais, à cette échéance, le cadre législatif, tant attendu par les acteurs engagés dans la bataille des jeux payants en ligne (paris sportifs et hippiques, poker en ligne), ne sera pas encore totalement fixé.
Une séance publique au Sénat de ce projet de loi est prévue les 23 et 24 février (en première lecture).
De son côté, Eurosport, la chaîne thématique 100% sports du groupe TF1, avait pris position avec EurosportBet.com, site de paris sportifs exploitée par SPS (filiale à 50-50 d’Eurosport et du fonds Serendipity créé par Patrick Le Lay, ancien P-DG de TF1) qui a commencé ses activités au Royaume-Uni en juin 2009 mais il existe une déclinaison française avec des paris sportifs gratuits.
Néanmoins, la donne capitalistique a récemment changé. Le groupe audiovisuel vient d’annoncer le rachat de la part de Serendipity dans SPS pour prendre le contrôle total d’EurosportBet.com.
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