Jolla, qui a initié le projet Jolla Tablet via la plateforme de crowdfunding Indiegogo, ne sera pas en mesure de livrer une tablette à chaque contributeur financier (backer).
Fin 2015, la start-up finlandaise, fondée par des anciens employés de Nokia, était confrontée à de sérieuses difficultés financières
Jolla revient sur ses différents points dans sa « lettre de voeux » pour 2016.
«Tous nos contributeurs ne recevront pas de Jolla Tablet, » prévient Juhani Lassila, en charge de la communication pour Jolla dans une billet de blog.
La proportion de backers qui seront frustrés n’est pas précisée. On ignore dans quelle mesure ils seront dédommagés.
Pour se rattraper, la société évoque tout de même laconiquement de « grosses surprises » à attendre.
Des tablettes ont d’ores et déjà été expédiées aux contributeurs du projet « Jolla Tablet ». Jolla déclare également qu’un nouveau petit lot sera expédié début 2016, sans en préciser le nombre.
Pour rappel, « Première tablette financée via le crowdfunding », la Jolla Tablet se distingue par son OS. Baptisé Sailfish OS, il s’agit d’un dérivé de Meego, OS de Nokia à l’origine, qui a été développé par la société finlandaise Jolla, créée en 2011 par d’anciens employés de Nokia.
La tablette Jolla est équipée d’un écran IPS de 7,85 pouces avec une définition de 2048 par 1536 pixels, soit une résolution de 330 ppp (pixels par pouce). Elle embarque un processeur Intel 64 bits à 4 coeurs cadencés jusqu’à 1,8 GHz, épaulé par 2 Go de mémoire vive.
L’appareil dispose aussi de deux appareils photos numériques (avec capteur de 5 mégapixels au dos et de 2 mégapixels en façade).
Côté connectivité, elle se contente du Bluetooth 3.0 et du Wi-Fi ab/b/g/n (pas de ac).
Autres caractéristiques : elle est alimentée par une batterie de 4450 mAh. Elle affiche aussi un poids de 385 grammes et un encombrement de 203 par 187 mm (avec une épaisseur de 8,3 mm).
Début juillet, la start-up finlandaise annonçait l’intention de scinder son activité en deux.
L’un des entités devait prendre en charge l’aspect hardware avec le développement des terminaux mobiles (tablettes et smartphones) tandis que l’autre partie se focalisait sur Sailfish OS.
L’objectif était de concentrer les efforts sur son OS et de l’exploiter sous forme de licences.
Courant 2015, l’OS de Jolla a gagné en maturité en passant à la version 2.0. La première licence de cet OS avait été accordée à Intex Technologies, présenté comme le plus grand vendeur de smartphones en Inde.
Sailfish OS devrait ainsi se retrouver embarqué dans un premier smartphone d’ici le printemps 2016. Toujours adressé par le marché indien.
En novembre dernier, Jolla a évoqué les difficultés financières que la société rencontrait en raison d’un tour de table qui avait été difficile à boucler.
La société finlandaise serait sortie de cette mauvaise posture financière à la mi-décembre.
Jolla évoque une amélioration de la situation sur ce front. « Nous revenons doucement vers une situation normale », précise Juhani Lassila dans sa contribution pour la nouvelle année.
Mais, avant même la mise en lumière de ces difficultés financières, Jolla avait alimenté les spéculations sur fond de départ du co-fondateur Marc Dillon survenu en septembre dernier.
(Crédit photo : @Jolla)
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