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Kaspersky Internet Security 2013 : de l’infra à l’info

De sortie en version finale, la suite Kaspersky Internet Security 2013 matérialise une tendance naissante à concentrer l’effort de sécurisation sur les données, au-delà du poste de travail et de l’infrastructure réseau. Dans cette logique, le cloud joue un rôle déterminant.

Mais ce bouleversement des moeurs se traduit d’abord, en local, par la mise en place d’une protection renforcée contre le hameçonnage (phishing).

Un outil doublé d’une technologie Automatic Exploit Prevention, qui bloque l’exécution des composantes malveillantes, notamment les logiciels espions (spyware).

En outre, un clavier virtuel est désormais disponible, afin de contourner les éventuels enregistreurs de frappe (keyloggers).

Quant au cloud, il permet à toutes les machines équipées d’un produit Kaspersky de communiquer directement avec un serveur distant où sont centralisées le mises à jour et les définitions de virus.

Le déploiement en est grandement simplifié.

Ces échanges de données sont bidirectionnels, à savoir que les menaces détectées sur un poste de travail alimentent une base de données dédiée à la détection heuristique, c’est-à-dire au classement des logiciels ou des sites Internet selon leur réputation (sains ou malveillants).

Passé l’alignement nécessaire sur la concurrence (BitDefender, McAfee, Symantec et une foule de solutions gratuites) en termes d’ergonomie, Kaspersky annonce une compatibilité avec la nouvelle interface de Windows 8, tout particulièrement grâce à un moteur de rendu retravaillé.

L’ensemble s’accommodera également de toutes les moutures de Windows, à compter de XP Home, en 32 ou 64 bits.

La licence annuelle s’affiche à 49,95 euros TTC (29,95 euros pour l’antivirus). Pour 69,95 euros, l’on accède au pack One, qui réunit toutes les solutions Kaspersky, y compris les outils de protection des terminaux mobiles.

L’éditeur russe a concocté ce bundle au printemps dernier, dans la lignée d’une étude de GfK, qui relevait que seulement 27% des mobinautes et 41% des détenteurs de tablettes considéraient leur appareil sécurisé.

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