« Avec la version 2009, nous avons essayé de faciliter la vie de l’utilisateur tout en renforçant la sécurité de son poste. » Simplicité et sécurité sont les vocables qui reviennent le plus souvent dans le discours de Stéphane Le Hir, vice-président responsable de la division grand public chez Kaspersky Lab France, pour qualifier la nouvelle version de Kaspersky Antivirus (KAV) et de la suite Internet Security (KIS).
Le module ‘Host Intrusion Prevention System’ (HIPS) constitue la nouveauté principale de cette version 8 (estampillée 2009). HIPS assume la délicate tâche de classer automatiquement les applications en fonction de leur dangerosité potentielle. Quatre niveaux de filtrage visent à garantir l’intégrité du système des codes malveillants : une liste blanche d’applications saines gérée par l’éditeur; des signatures numériques; des technologies heuristiques (qui vérifie l’intégrité de l’application); et une liste noire de logiciels indésirables.
Ce pare-feu applicatif est renforcé par l’analyse comportementale (qui, en cas de doute face à une application inconnue, l’exécute dans une zone protégée du système pour en vérifier le comportement avant de la classer). « Avec HIPS, l’utilisateur n’a plus à s’inquiéter de quoi que ce soit« , selon Stéphane Le Hir. Ce traitement automatique en arrière-plan se concrétise notamment en une réduction significative du nombre d’alertes et de demandes d’intervention de l’utilisateur. Un mode avancé permet toutefois à l’utilisateur de paramétrer plus finement l’application.
Un firewall bien classé
Mais avec le mode par défaut, Kaspersky entend assurer la protection complète du PC face à la déferlante virale qui devrait s’intensifier dans le courant de l’année. Un brin alarmiste, l’éditeur estime que 20 millions de codes malveillants circuleront sur le Net avant la fin de l’année contre 2 millions en juin 2007.
Parmi les nombreuses nouveautés de la suite, signalons l’analyse du système à l’installation avec recherche des vulnérabilités présentes (en s’appuyant sur le service de la société spécialisée Secunia), l’élimination des rootkits sans redémarrage en mode sans échec de la machine ou l’introduction d’un clavier virtuel (à lancer manuellement pour le moment) pour la saisie des codes confidentiels.
L’outil comprend également un contrôle parental avec gestion des messagerie instantanée au niveau protocolaire (qui complique ainsi les éventuelles tentatives de désactivation), la création d’un CD de restauration système ou encore un firewall que le site spécialisé Matousec.com classe aux côtés des outils professionnels (dans sa version 7).
Une version Mac OS dans l’année
Les développeurs ont également concentré leurs efforts sur l’optimisation des performances et l’usage de ressources système. Avec la version 8, Kaspersky entend bien répondre aux critiques qui lui sont faites en la matière.
Ainsi, le scan du disque dur serait quatre fois plus rapide qu’avec la version 7 et le chargement au démarrage de Windows optimisé de 40 %. La copie de fichier ne générerait que 9 % de ralentissement (19 % pour la KIS 7) et le téléchargement en ligne se verrait à peine ralenti de 0,5 %.
Avec la version 2009, l’éditeur d’origine russe qui dispose de 15 bureaux dans le monde (y compris aux Etats-Unis) et de 900 employés (35 en France), compte poursuivre sa conquête du marché. Fin 2007, le cabinet GfK recensait plus de 38 % des ventes en boîtes de KAV et 18 % des solutions KIS en France contre respectivement 33 % et 12 % en mai 2007. Une progression encourageante de 5 et 6 % en huit mois.
Cette conquête passera notamment par une version Mac OS X de KAV/KIS. « Probablement pour le courant de l’année« , lâche Stéphane Le Hir. Quant à l’offre Linux, Kaspersky en limite l’offre aux solutions entreprises. L’émergence du système libre à travers les ventes des EEE PC d’Asus, notamment, obligera peut-être Kaspersky et ses concurrents à revoir leur stratégie.
KAV et KIS seront disponible en téléchargement à partir du 2 juin 2008 et autour du 6 juin dans le commerce pour respectivement 39,95 et 69,95 euros la licence 3 postes sur 1 an.
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…