Toujours sous la menace d’une extradition vers les États-Unis, où les ayants droit lui demandent des comptes pour infraction au copyright, racket et blanchiment d’argent dans le dossier Megaupload, Kim Dotcom souhaite se concentrer sur sa ligne de défense.
Le sulfureux homme d’affaires d’origine allemande, qui envisage aussi une reconversion dans la politique avec l’ambition de créer un parti en Nouvelle-Zélande, quitte ses fonctions de directeur général chez Mega, la société Internet qu’il a fondée voici bientôt 8 mois.
Basée à Hong Kong, sa collaboratrice Bonnie Lam reprend le flambeau à l’heure où la plate-forme construit son modèle économique.
Malgré 4 millions d’utilisateurs, plusieurs centaines de millions de fichiers hébergés et une visibilité récemment renforcée par la mise à disposition d’une application mobile, le taux de souscription aux offres payantes (de 9,99 à 29,99 par mois) reste faible.
A l’heure où la question du financement des activités – notamment l’infrastructure de serveurs – devient cruciale pour supporter le choc sur un marché du cloud grand public en pleine effervescence, le business demeure fragile.
Kim Dotcom lâche par ailleurs les commandes alors qu’il entretenait la perspective d’une introduction en Bourse à l’horizon 2014.
Mais le trublion du Net a d’autres obligations en tant que principal accusé dans l’affaire Megaupload, du nom de ce site de streaming et de téléchargement direct fermé le 19 janvier 2012 sur ordonnance de la justice américaine.
Initialement, une décision en vue de son extradition devait être prise en août 2012.
Mais la bataille judiciaire s’est enlisée, les avocats de Kim Dotcom exigeant un accès total au dossier de l’accusation.
La Cour suprême de Nouvelle-Zélande vient de relancer la procédure, mais il semble désormais falloir viser l’échéance d’avril 2014 pour entrevoir un déblocage de la situation.
En l’attente d’un verdict, l’intéressé, âgé de 39 ans, explore des pistes en politique.
Citoyen allemand, mais résident néo-zélandais, il cherche à monter son propre parti pour aborder des thématiques telles que le numérique dans son pays d’adoption.
Des annonces accueillies avec le sourire par l’actuel Premier ministre néo-zélandais John Key, qui s’est amusé, comme le note The Independent, de l’évocation d’une éventuelle coalition pour les prochaines élections.
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