Le retour aux affaires de Kim Schmitz, alias « Kim Dotcom« , semble imminent. Le fondateur du défunt Megaupload affine les grandes lignes de son come-back dans le business Internet.
Le voici qui révèle quelques morceaux choisis de la plate-forme de stockage de fichiers Mega, sa nouvelle coqueluche dont l’ouverture est prévue pour le 19 janvier 2013.
Quelques copies d’écran relayées via Twitter laissent entrevoir une page d’accueil frappée d’un logo distinctif, en l’occurrence la lettre capitale « M » en blanc sur un fond orange.
L’accent est mis sur un sécurité poussée à son paroxysme, avec un chiffrement en AES-2048 (Advanced Encryption Standard, codage sur 2048 bits).
Pour un degré supplémentaire de confidentialité, cette clé est d’autant plus personnelle qu’elle est générée à partir d’informations telles que la cadence de frappe de l’utilisateur et le mouvements de la souris enregistrés lors du paramétrage du compte.
Ces informations d’identification sont stockées côté client, de sorte que seul l’utilisateur final peut accéder à ses contenus, à moins de partager sa clé de cryptographie.
L’explorateur de fichiers offre moins de grain à moudre, avec sa présentation en trois encarts : à gauche, l’arborescence ; à droite, le dossier en cours de consultation ; en bas, un suivi des transferts (téléchargements, téléversements).
The Register note une rubrique « Contacts » et une boîte de réception qui laissent à penser qu’un système de messagerie privée pourrait simplifier l’interaction entre utilisateurs du service.
Le site devrait être accessible à l’adresse mega.co.nz. Il devait à l’origine être hébergé au Gabon, mais le gouvernement a coupé court au projet pour « lutter contre les infractions au copyright« .
Pour optimiser le débit montant, il est question de réhabiliter le projet Pacific Fibre, avorté cet été, et qui visait à tirer de la fibre optique sous l’océan, sur 13 000 kilomètres, entre Los Angeles et Auckland (Nouvelle-Zélande).
Plus globalement, Kim Dotcom a l’ambition de créer un « méga-réseau » décentralisé et d’y interconnecter un maximum de noeuds pour augmenter la bande passante à disposition des utilisateurs.
Tous les contributeurs potentiels sont appelés à se manifester via le formulaire disponible à l’adresse kim.com/mega. Il faut néanmoins remplir quelques conditions, tout particulièrement pouvoir intervenir en moins de 24 heures en cas de défaillance.
S’il se concrétisait, le projet Mega accompagnerait la renaissance de Kim Schmitz, dont le site phare, Megaupload (jusqu’à 50 millions de visiteurs uniques par jour à son apogée), a fermé en janvier dernier sur ordonnance de la justice américaine.
Dans le collimateur des ayants droit, « Dotcom » encourt une extradition vers les Etats-Unis, où il est attendu pour répondre d’une infraction à la loi copyright, de racket et de blanchiment d’argent.
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