D’un côté, Zynga, dont l’action a perdu plus des trois quarts de sa valeur initiale depuis son premier jour de cotation sur le NASDAQ ; de l’autre, King Digital Entertainment, qui retrouve la confiance des marchés avec un titre en hausse de 13,3 % en fermeture de séance ce vendredi sur le NYSE : dynamiques boursières contrastées pour les deux éditeurs de jeux sociaux en ligne.
Au même titre que le bilan financier de l’exercice fiscal 2014 conclu le 31 décembre dernier, les prévisions de Zynga pour le trimestre en cours ressortent en dessous du consensus. L’entreprise californienne invoque de « lourds investissements » destinés à accompagner sa transition vers le mobile et la diversification de son portefeuille avec de nouvelles catégories de jeux.
Sur le 4e trimestre 2014, le chiffre d’affaires s’élève à 192,5 millions de dollars. C’est mieux que les 176,4 millions dégagés un an plus tôt, mais moins que les 201,1 millions sur lesquels s’étaient accordés les analystes.
Parmi les éléments positifs, le mobile concentre désormais environ 60 % des facturations, le nombre d’utilisateurs actifs – se connectant au moins une fois par mois – augmentant de 87 % d’une année à l’autre.
A 135 millions de dollars, les jeux en ligne représentent encore l’essentiel du CA, mais leur part diminue (- 11 % entre 2013 et 2014) au profit de la publicité (+ 139 % en un an, à 58 millions de dollars). FarmVille 2 reste le titre le plus lucratif, devant Zynga Poker.
Mais dans la continuité des 57 millions de dollars de déficit au 3e trimestre, Zynga annonce de nouvelles pertes à hauteur de 45,1 millions de dollars (5 cents par action). Les perspectives ne sont pas plus florissantes pour la période de janvier-mars 2015, avec des pertes anticipées de 52 à 60 millions de dollars.
Loin de son plus-haut atteint début 2012 après le lancement de plusieurs jeux dont le premier FarmVille, l’action Zynga (ZNGA) plafonne aujourd’hui à 2,24 dollars. Elle valait encore deux fois plus il y a un an. Mais le CEO Don Mattrick, arrivé fin 2013 en provenance de Microsoft, veut croire à un nouvel élan : jusqu’à 10 titres pourraient sortir cette année, dont certains positionnés sur le même créneau que Candy Crush de King Digital.
Zynga capitalise aussi sur Dawn of Titans, développé par le studio britannique NaturalMotion (racheté en 2014 pour 527 millions de dollars). Sans pour autant oublier ses franchises FarmVille, Zynga Casino et Words With Friends, pour lesquelles les indicateurs sont au vert en termes de chiffre d’affaires.
On ne peut pas en dire autant de Zynga Poker et de FarmVillage. Des accrocs qui se ressentent dans le nombre d’utilisateurs actifs (108 millions par mois au 4e trimestre 2014, contre 112 millions un an plus tôt)… et d’utilisateurs payants (on passe de 1,3 million à 1,1 million en un an).
La restructuration de Zynga passera également par la suppression de 71 postes en lien avec la fermeture des bureaux de Pékin. L’opération devrait être bouclée d’ici au mois de juillet. Elle permettra d’économiser 7 millions de dollars par an.
Chez King Digital Entertainment, il n’est pas vraiment question de plan d’économies. L’éditeur d’origine suédoise – mais désormais installé à Londres – cherche plutôt à entretenir la flamme de sa franchise Candy Crush Saga, à travers un nouvel opus lancé au mois de novembre.
La dépendance de King vis-à-vis de son titre phare se fait ressentir dans les résultats du 4e trimestre 2014 (document PDF, 13 pages) : le chiffre d’affaires atteint 545,6 millions de dollars, contre 601,7 millions sur la même période en 2013. Même repli pour le bénéfice net, qui passe de 159,2 millions de dollars (50 cents par action) à 140,6 millions (44 cents).
C’est sans compter la baisse du nombre d’utilisateurs réalisant des dépenses au moins une fois par mois dans un ou plusieurs des jeux de l’éditeur : d’une année à l’autre, la frange diminue, de 12,165 à 8,344 millions, sur un total de 533 millions de visiteurs uniques par mois.
King est toutefois parvenu à caser, lors du trimestre automnal, trois de ses jeux dans le top 10 de l’App Store américain et quatre sur Google Play, toujours aux Etats-Unis. Les paiements sur mobile ont progressé de 10 %, à 459 millions de dollars, mais celui des plates-formes Web a reculé de 26 %, à 126 millions de dollars.
Crédit photo : Gonzalo Aragon – Shutterstock.com
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