Kingmax et Toshiba contribuent à la révolution du SSD en entreprise
Kingmax et Toshiba enrichissent leurs catalogues respectifs de SSD professionnels et apportent leur contribution à l’émergence de la mémoire flash dans le stockage d’entreprise.
La révolution de la mémoire flash poursuit son cours dans le stockage d’entreprise à l’heure où deux spécialistes en la matière enrichissent leurs catalogues respectifs de solutions professionnelles.
Avec les SSD de la série PX (trois modèles), Toshiba joue la carte de l’éclectisme tout en privilégiant significativement la performance aux dépens de l’endurance.
Le plus véloce sur le papier adopte la référence PX02SM. Il s’agit d’un 2,5 pouces déclinés en quatre versions de 200 Go à 1,6 To, toutes dotées d’un contrôleur SAS (Serial-Attached SCSI) à 12 Go/s et articulées autour de mémoire flash eMLC (Enterprise Multi-Level Cell) à 24 nm.
En écriture séquentielle, les débits plafonnent à 400 Mo/s sur des données incompressibles, pour 30 000 opérations d’entrée-sortie par seconde (IOPS) en accès aléatoire sur des fichiers de 4K.
Le véritable gain de performance se ressent à l’exercice de la lecture séquentielle. Les transmissions s’effectuent alors à 900 Mo/s en crête, pour un pic à 120 000 IOPS en mode aléatoire.
Annoncé à 2 millions d’heures, le MTBF (intervalle moyen entre deux défaillances) est classique pour ce type de SSD, qui se voit tout de même gratifié d’une garantie de 5 ans, à comparer à la période de 3 ans devenu un standard chez de nombreux constructeurs.
Plus en retrait en termes de performances avec une interface SATA à 6 Go/s, le PX03AN embarque de la cMLC (« Consumer Multi-Level Cell »), un ton en dessous de l’eMLC en termes de fiabilité.
En conséquence, il n’est pas d’overprovisioning, ni d’optimisation de l’usure par régulation des cycles d’écriture. Le MTBF est d’ailleurs réduit à 1,2 million d’heures et la garantie, abaissée à 3 ans.
A noter néanmoins une protection en cas de panne de l’alimentation électrique. Mais à 240 et 500 Mo/s, respectivement en écriture et en lecture, ce SSD reste dédié à des postes de travail plus qu’à des serveurs.
Pour une meilleure gestion des accès multiples, il conviendra de se tourner vers le PX02AM. Ses trois moutures à 100 Go, 200 Go et 400 Go intègrent de l’eMLC à 24 nm. Les débits théoriques s’apparentent à ceux du PX03AN.
A contrario, Kingmax ne se farcit pas d’une nouvelle gamme, mais enrichit son catalogue professionnel de deux références : le SMU32 (2,5 pouces) et le SMU35 (idem, mais livré avec un adaptateur 3,5 pouces).
Pour des capacités échelonnées entre 60 et 480 Go, les débits varient jusqu’à 550 Mo/s en lecture (520 Mo/s en écriture) sur l’inoxydable contrôleur SandForce SF-2281 à 6 Go/s.