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Kingston aligne ses SSD HyperX 3K sur la concurrence

Kingston consolide son offre de disques SSD avec la gamme HyperX 3K, déclinée en quatre modèles au format 2,5 pouces, de 90 à 480 Go, en configuration autonome ou sous forme de kit à assembler.

Pilier de cette offensive, l’alliance désormais traditionnelle d’une mémoire flash NAND de type MLC (Multi-Level Cell) à 25 nm et d’un contrôleur SandForce SF-2281 doublé d’une interface S-ATA 3.0 à 6 Gbit/s, rétrocompatible avec les normes précédentes.

Outre la prise en charge de la technologie d’analyse S.M.A.R.T., Kingston revendique des débits de l’ordre de 555 et 510 Mo/s, respectivement en lecture et en écriture séquentielles.

En mode aléatoire, l’HyperX 3K à 480 Go atteint les 85 000 opérations d’entrée-sortie par seconde (IOPS) en lecture, pour 74 000 en écriture.

Ce scénario idéal implique toutefois des données non compressées au préalable et ne constitue qu’une éventualité qui touche à la théorie plus qu’à la pratique, les taux de transfert étant notamment amenés à chuter en cas d’opérations d’I/O répétées.

Passé à l’automne dernier dans le giron de LSI, Sandforce, a récemment déployé une mise à jour majeure du firmware, avec à la clé de moindres temps de latence (80 ms en l’occurrence) pour accélérer l’ouverture des applications.

Mais cette révision logicielle a également permis de prolonger la durée de vie du support, à l’appui d’une optimisation de l’espace disque, via un écosystème de gestion des données qui agit tel un tampon régulateur des opérations d’entrée-sortie.

A cet égard, Kingston vise la fiabilité sur le long terme avec, en complément, des algorithmes dédiés au contrôle des cycles d’écriture.

L’intervalle moyen entre deux déficiences (MTBF) serait ainsi d’environ 1 million d’heures, en conformité avec cette garantie de 3 ans ponctuée d’une assistance technique en 24/7.

Fournis avec une suite d’utilitaires de sauvegarde et de clonage, les HyperX 3K consomment environ 0,45 W en veille, pour un pic à 1,58 W en lecture et 2,11 W en écriture.

Entendus hors taxes, les prix s’échelonnent de 113,95 euros pour le modèle 90 Go à 594,56 euros pour la version à 480 Go. Les deux intermédiaires à 120 et 240 Go s’affichent respectivement à 140,71 et 287,37 euros.

Une telle échelle tarifaire, comparable à celle en vigueur chez Sandisk (120 Go pour 144 euros HT ; 571 euros les 480 Go), s’avère sensiblement moins élevée que chez Intel, dont le SSD Series 520 à 60 Go revient à 114 euros HT.

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