Traduit selon le calque évocateur « graphe du savoir », le Knowledge Graph arrive en France.
Cette technologie de recherche sémantique intégrée au moteur Google Search est censée procurer aux internautes une expérience de navigation plus pertinente et plus naturelle à la fois, en affichant des données connexes à leurs requêtes.
Ces ressources proviennent d’une base de données regroupant 570 millions d’éléments et 18 milliards de faits corrélatifs. Principales sources, l’encyclopédie Wikipedia, le répertoire de Freebase et le World Factbook de la CIA.
Plus qu’un outil tangible, le Knowledge Graph reste un concept.
Dans ce bouillon de culture que Google dénomme « intelligence collective » non sans le comparer à l’Open Graph de Facebook, le champ des possibles est flou.
Et pour cause : outre les considérations contextuelles (histoire, géographie, société, etc.), la dimension linguistique revêt un rôle déterminant.
En effet, l’idée sous-jacente est de considérer les termes recherchés au-delà du signifiant (les mots en eux-mêmes, d’un point de vue morphologique et syntaxique) pour toucher au signifié, c’est-à-dire le sens.
En d’autres termes, il s’agit d’appréhender des notions de relation sémantique entre des entités (individus, objets, lieux…), pour introduire une nouvelle logique au sein du moteur de recherche.
Lorsque le projet a pris forme en mai dernier, Google avait donné l’exemple d’une personnalité en regard de laquelle s’affichent automatiquement des détails biographiques.
Mais le groupe Internet de Mountain View avait évoqué des schémas plus complexes, comme la synonymie, avec Paris, à la fois capitale de la France et ville de l’État américain du Texas.
Autre application, l’hyperonymie, qui décrit des notions de parenté, d’inclusion dans une même catégorie : liens de famille, attributs communs à deux personnages, appartenance à un même groupe pour des espèces animales.
Outre la barrière de la langue, les disparités culturelles ont retardé d’autant le déploiement du Knowledge Graph en France.
La présentation du produit final ne bouge cependant pas d’un iota : des encarts dédiés s’affichent sur la droite de l’interface, en complément à la liste de résultats.
Comment s’organisera la hiérarchisation des contenus dans ce Web de la connaissance ? Le mystère reste entier. Google ne communique pas au sujet des algorithmes qui travaillent en coulisse.
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Crédit photo : Adchariyaphoto – Shutterstock.com
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