En distribuant la tablette numérique Kobo Arc, la FNAC proroge son entente cordiale avec le groupe Internet japonais Rakuten (propriétaire du fabricant de liseuses électroniques Kobo qui est, lui, d’origine canadienne).
Une manière d’attiser le feu d’une rivalité entretenue de longue date avec Amazon sur le segment des lecteurs d’e-books.
Dans la lignée du Kobo Touch, du Kobo Glo et du Kobo Mini, c’est désormais un partenariat quadruple effet qui lie l’enseigne de distribution française et le fabricant high-tech canadien.
Pour sa première escarmouche sur le marché des tablettes, la Fnac garnira, à la mi-novembre, ses rayons avec cette ardoise de 7 pouces dont la version de base à 8 Go de mémoire interne s’affichera à 159,90 euros TTC.
Les réservations sont ouvertes sur Internet, avec une première vague de livraisons fixée au 21 novembre. Pour l’heure, le premier prix du Kobo Arc est néanmoins listé à 179,90 euros, uniquement dans une déclinaison de couleur blanche.
Caractéristique d’un produit d’entrée de gamme, le système d’exploitation Android 4.0 Ice Cream Sandwich s’allie à un processeur Texas Instruments OMAP 4470 bicoeur à 1,5 GHz, assorti de 1 Go de mémoire vive et d’une webcam de 1,3 mégapixel.
L’autonomie est annoncée à 10 heures en lecture (Wi-Fi désactivé) et la définition de l’écran 7 pouces est annoncée à 1280 x 800 points (215 ppp).
Un tel profil n’est pas sans rappeler l’Amazon Kindle Fire (disponible sur le marché français à partir du 25 octobre) et par voie de conséquence, la Google Nexus 7.
En toile de fond pour les fêtes de fin d’année, transparaît également l’iPad Mini.
Les modèles à 32 et 64 Go, que les revendeurs américains proposeront respectivement à 249 et 299 dollars, ne semblent pas à l’ordre du jour en France.
Mais la capacité de stockage n’est pas le premier souci de la Fnac.
Il s’agit surtout de prendre ses distances avec les lecteurs d’e-books, ramenés au rang de produits complémentaires, dédiés à la lecture, quand le Kobo Arc se prête davantage aux usages multimédias.
Effectivement, prolonger l’exercice de la lecture sur une tablette, fût-elle dotée d’une dalle IPS au contraste appréciable et aux larges angles de vision, a tendance à accentuer la fatigue oculaire.
A contrario, ce phénomène est presque inexistant avec l’encre électronique des liseuses, qui conservent l’avantage sur ce point.
En revanche, la Fnac ne peut pas compter sur d’hypothétiques revenus liés à la vente de contenus. Il lui est impossible de commercialiser le Kobo Arc à prix coûtant, ce qui est précisément la stratégie d’Amazon voire de Google.
C’est dans cette logique que le modèle 8 Go, qui devait initialement disparaître du catalogue, s’est vu accorder un sursis, avec son prix d’appel de 159,90 euros.
Tout au plus Kobo peut-il revendiquer l’absence de publicité sur l’écran de veille, l’outil de lecture sociale « Reading Life », un moteur de recommandation de contenus ainsi qu’un catalogue de 3 millions d’ouvrages, sans protection DRM et donc consultables sur tout appareil.
Crédit photos : Fnac & Kobo
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