Kobo : une rentrée numérique entre tablettes et liseuses
De 6 à 10 pouces, Kobo ratisse large pour renouveler sa gamme de liseuses et de tablettes numériques. Le fabricant high-tech canadien se positionne sur plusieurs segments de marché avec une stratégie orientée sur l’offre de contenus.
Trois tablettes numériques Arc et une liseuse Aura : Kobo renouvelle son offre produits et recentre en parallèle sa stratégie sur le contenu.
Passé voici bientôt deux ans sous contrôle du groupe Internet japonais Rakuten, le fabricant d’origine canadienne érige la lecture comme un pilier de l’expérience utilisateur.
Tous ses terminaux embarquent la plate-forme Reading Life, qui se présente sous la forme d’un tableau de bord personnalisé donnant accès à une librairie électronique (4 millions de titres) dotée notamment d’une fonction de découverte de contenu, sans protection DRM.
Le service agrège aussi du contenu multimédia issu du Web (films, musique, jeux) et plus particulièrement des réseaux sociaux.
L’interface de Google Play est remodelée en conséquence et une application est installée de série : Pocket, qui permet de consulter des articles mis en page sous la forme d’un livre numérique.
Avec la fonctionnalité « Beyond the Book », du contenu additionnel est fourni, regroupé en collections thématiques, avec par exemple des commentaires d’auteurs, d’éditeurs et de critiques.
Cet environnement interactif constitue le pilier de la liseuse Aura.
Il s’agit d’une variante de l’Aura HD lancée au mois d’avril, mais plus proche des tablettes Arc en termes de design et aussi plus abordable… ce qui implique quelques concessions technologiques.
D’une génération à l’autre, l’écran perd en surface – on passe de 6,8 à 6 pouces de diagonale – et en résolution : 265 ppp en 1440 x 1080 points pour l’Aura HD ; 212 ppp en 1024 x 768 points pour sa petite soeur.
Pour autant, Kobo introduit quelques nouveautés, comme cette dalle tactile qui offre notamment une fonction de zoom.
On perd par la même occasion les propriétés antireflets de l’encre électronique, dont la rémanence a néanmoins été optimisée pour supprimer les images fantômes qui apparaissent lorsque l’on tourne une page.
Un mode prédéfini spécial ‘lecture’ fait son apparition : l’éclairage est alors régulé automatiquement en fonction de la luminosité et les notifications intrusives sont désactivées.
Dotée de 4 Go de mémoire interne (capacité extensible de 32 Go avec une carte microSD), l’Aura supporte les formats ePub et PDF. L’autonomie de sa batterie est annoncée à deux mois « en utilisation classique ».
Kobo remodèle également son offre de tablettes avec, en tête de liste, un modèle de 7 pouces (Kobo 7 HD) qui propose une configuration proche de la Nexus 7 ‘2013’, avec les prix d’une Nexus 7 ‘2012’ : 199,99 euros TTC pour la version 16 Go ; 249,99 euros pour 32 Go.
Résolution Full HD, processeur Nvidia Tegra 3 (4 coeurs Cortex-A9 à 1,7 GHz), 1 Go de RAM, sortie microHDMI et 8 heures d’autonomie pour la batterie : seules les optiques (un seul capteur frontal de 1,3 mégapixel) et la connectivité (pas de Bluetooth « Smart », ni de NFC) sont en retrait.
Même politique de concurrence directe pour l’Arc 7, qui se positionne, pour 149,99 euros TTC dans sa version dotée de 8 Go de mémoire interne, sur le créneau de la HP Slate 7 et de l’Acer Iconia B1.
Comme la Kobo 7 HD, elle embarque un écran de 7 pouces et un processeur quadricoeur, mais le premier est limité en définition (1024 x 600) et le second est basé sur la vieillissante microarchitecture Cortex-A7.
Aux antipodes, le Kobo Arc 10 HD attaque le marché de la Google Nexus 10, de l’Asus Transformer Pad… voire, en toile de fond, de l’iPad.
A379,99 euros TTC, l’unique version dotée de 16 Go de stockage non extensibles intègre, dans son châssis de 627 g et 9,9 mm d’épaisseur, un SoC Tegra 4 (quadricoeur à 1,8 GHz), 2 Go de RAM, 2560 x 1600 pixels sur 10,1 pouces, Wi-Fi 802.11n et Bluetooth 4.0, ainsi qu’une prise en charge de l’affichage sans fil en Miracast.
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Crédit photos : Kobo