Kodak et Apple se disputent la paternité d’une dizaine de brevets « photo »
Pour éponger ses dettes, Kodak met aux enchères plus de 1000 brevets. Mais son ex-partenaire Apple est accusé de gêner la procédure.
En situation de faillite, Kodak accuse Apple de gêner la cession d’une partie de ses brevets qui a été récemment initiée sous forme de mise aux enchères (un millier sur un portefeuille estimé à 10 000).
Une vente partielle de propriété intellectuelle censée donner un peu d’oxygène à la firme américaine pionnière dans la photographie. Elle devrait être bouclée d’ici mi-août.
Les deux parties se disputent la paternité d’une dizaine de brevets développée en commun au début des années 90.
A l’époque, Kodak et Apple avaient développé en commun des appareils photo sous la marque QuickTake.
Les brevets à l’origine du conflit concernent notamment des technologies de prévisualisation d’images sur des écrans LCD.
Du coup, Kodak a porté plainte contre la « Marque à la pomme » devant un tribunal de Manhattan en charge de l’examen de la procédure de faillite.
Selon la plus célèbre firme de l’histoire de la photographie argentique (mais qui a raté le coche de l’ère numérique), Apple joue la montre.
La firme de Cupertino n’a jamais versé de royalties sur les brevets mis en cause.
Elle serait même un potentiel acquéreur de ces actifs immatériels désormais mis aux enchères.
Kodak poursuit également FlashPoint Technology, du nom d’une société créée en 1996 (émanation d’Apple) qui auraît également exploité le même lot de brevets de manière inégale.
Dans la guerre des brevets, les frictions se multiplient entre Kodak et Apple.
Par exemple, en début d’année, Kodak avait poursuivi Apple et HTC pour violation de brevets de technologies portant sur les smartphones.
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