Kubernetes en SaaS : VMware choisit l’option AWS
Lancement acté pour la bêta de VMware Kubernetes Engine. L’offre est disponible sur AWS. Une extension à Azure est prévue pour cette année.
Qui n’a pas son Kubernetes « as a service » ?
Microsoft a été le dernier des trois grands acteurs du cloud public* à lancer une version « managée » de l’orchestrateur, avec déploiement et gestion automatisée des clusters.
VMware avance à son tour ses pions. L’éditeur américain annonce une première bêta publique disponible sur AWS, dans trois zones d’hébergement (Virginie, Oregon, Europe de l’Ouest).
Il est question d’une disponibilité prochaine sur Azure et « potentiellement » sur d’autres plates-formes à plus long terme. En première ligne, le cloud de Google, sur lequel peuvent déjà reposer les déploiements Kubernetes effectués avec l’offre PKS (Pivotal Container Service) basée sur vSphere.
VMware met en avant les capacités de redimensionnement automatique des clusters, qui migrent vers les instances EC2 les plus adaptées.
La connexion est assurée vis-à-vis des différentes briques du cloud AWS, avec une prise en charge des réseaux privés virtuels. Elle l’est également avec la console d’administration VMware Wavefront, où l’utilisateur a la possibilité de masquer à la fois les nœuds de machines virtuelles et les masters Kubernetes.
Cette annonce intervient deux semaines après celle de la Cloud Native Computing Foundation. Son directeur exécutif Dan Cohn a fait part, à l’occasion de la DockerCon, de la réflexion engagée au sujet de Kubernetes. En l’occurrence, dans quelle mesure l’orchestrateur pourrait remplacer aussi bien VMware qu’OpenStack en tant que composant de base des architectures cloud.
* D’autres éditeurs ont accroché le wagon, à l’image de Docker et de Red Hat. Le premier vient d’intégrer, dans sa plate-forme de gestion de conteneurs, la prise en charge de Kubernetes. Le second a acquis, en début d’année, CoreOS, qui dispose d’une expertise sur l’orchestrateur.