L’industrie florissante du spam, du phishing, du virus et autres logiciels espions profite non seulement aux pirates mais également aux éditeurs de logiciels sécuritaires, aux constructeurs d’ordinateurs et aux réparateurs. C’est du moins ce qui ressort de l’enquête annuelle menée par l’association de défense des consommateurs Consumer Reports, auprès de 3 200 foyers américains équipés d’une connexion Internet.
Selon cette enquête, les consommateurs américains ont investi 2,6 milliards de dollars dans l’achat de logiciels de sécurité entre 2003 et 2004. Ils ont dépensé dans le même temps 9 milliards de dollars pour résoudre des problèmes causés sur leur ordinateur par un virus ou un logiciel espion (spyware), certaines victimes ayant dû s’équiper d’un nouveau matériel. La cyber-criminalité a ainsi été à l’origine de près de 8 % des ventes d’ordinateurs sur la période.
Les virus particulièrement coûteux
Responsables de 61 % des dépenses engagées par les victimes, les virus constituent le fléau le plus coûteux, selon Consumer Reports. L’association de défense des consommateurs évalue ainsi à 312 dollars le coût moyen d’un incident lié à un virus, une contamination sur quatre étant jugée critique. Les problèmes liés aux logiciels espions sont, en revanche, moins souvent sérieux (1 fois sur 6) et généralement moins coûteux (250 dollars par incident en moyenne). Toutefois, la moitié des internautes sondés ont rapporté l’intrusion d’un spyware dans les six derniers fois.
Le phishing reste, quant à lui, moins répandu même s’il progresse très rapidement. Seuls 6 % des répondants déclarent en effet avoir communiqué des informations personnelles sur un site pirate. Parmi eux, 0,5 % indique avoir ainsi perdu de l’argent, 400 dollars en moyenne et 1 000 dollars dans le pire des cas. Au final, Consumer Reports évalue à 147 millions de dollars les coûts liés au phishing entre 2003 et 2004.
Des utilisateurs parfois négligents
Malgré les coûts et les désagréments que peut causer la cyber-criminalité, les internautes n’installent pas tous systématiquement les protections standards sur leur ordinateur. Ainsi, 17 % des Américains interrogés par l’association n’utilisent pas de logiciel antivirus. Et 10 % des foyers équipés d’une connexion haut débit n’ont pas installé de pare-feu (firewall) sur leur machine. Consumer Reports tire enfin de son enquête que près de 1,2 million d’internautes américains encouragent le développement du spam en achetant sur les sites des spammers.
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