La DGCCRF et la SACEM inspirent les escrocs en ligne

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Gonflé : un courriel-leurre comprenant notamment une estampille du département anti-fraudes du Minefe propose de dédommager les internautes victimes de cyber-arnaques.

La technique des « escrocqueries de type nigérianne » se décline à l’infini et le choix des cibles est parfois original.

Ainsi, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de lancer une alerte à destination des consommateurs concernant une nouvelle arnaque qui la concerne en premier lieu.

Un courriel sous forme de lettre à en-tête de la SACEM (gestion collective des droits sur les oeuvres musicales) aet reproduisant un cachet de la DGCCRF circule actuellement sur la Toile.

Selon ce courrier bidon, un ministère français auraît lancé une campagne de remboursement des consommateurs victimes d’escroqueries de type « nigériane ».

Sans doute une réaction allergique des pirates à l’ouverture d’un nouveau portail public anti-escrocquerie en France survenue en début d’année.

Les internautes souhaitant bénéficier de ce pseudo-remboursement de verser, par virement, une caution de 350 euros et d’envoyer par courriel des informations sensibles confidentielles (y compris des données confidentielles relatives aux transactions bancaires).

Pour la DGCCRF, pas de doute. C’est une nouvelle tentative d’escroquerie. Les internautes sont invités à ne pas répondre à ce message.

La DGCCRF ne compte pas en rester là : le département anti-fraude rattaché au ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi indique qu’il a déposé une plainte auprès du Parquet de Paris.

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