La direction d’Iliad dévoile les contours du projet Free Mobile

Mobilité

Lors de la présentation de ses résultats, le groupe Internet a révélé quelques points-clés de sa future stratégie dans la mobilité.

Potentiellement, avec le plus ambitieux projet Free Mobile, l’opérateur estime être en mesure de capter l’attention de 10 à 12 clients mobiles en s’appuyant sur sa base de clients Free et Alice.

Mais il veut aussi établir des canaux pour vendre à des prospects (ventes en ligne boutique, cartes SIM nues… ). « Le point mort est bas en termes d’abonnés. Ce sera facile d’atteindre le seuil de rentabilité », assure Maxime Lombardini.

L’ADSL servira à financer la mobilité

Pour son déploiement réseau, Iliad/Free se déclare prêt à investir un milliard d’euros pour couvrir 90% de la population. Pour cela, il compte sur la baisse des prix des équipements 3G et les ressources financières gonflées du groupe. « Le projet Free Mobile arrive au bon moment puisque nous allons générer de plus en plus de free cash flow avec l’ADSL », assure le directeur général.

Dans les slides de chiffres, la montée du free cash flow c’est à dire son niveau de capacité d’auto-financement est impressionnante : 23 millions d’euros en 2007, 210 millions en 2008 et la barre du milliard à l’horizon 2011. Le niveau de trésorerie devient de plus en plus appréciable (500 millions attendus au deuxième semestre 2009). Cerise sur le gâteau : l’opérateur se targue d’être l’un des opérateurs les moins endettés dans le monde.

Une belle machine financière (du moins sur le papier) qui est censée soutenir les efforts d’investissements dans des nouveaux réseaux comme la mobilité mais aussi la fibre.

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Le Wimax ? du spectre complémentaire dans un projet mobile
Comment se porte le Wimax chez Free ? C’est l’inévitable question du point presse sur les résultats financiers de Free et c’est toujours la même réponse ou presque. Détenteur d’une licence nationale Wimax (3,5 GHz) depuis 2006 via sa filiale IFW, l’opérateur poursuit son expérimentation Wimax mobile (802.16e) dans le XVème arrondissement de Paris qui avait débuté l’an dernier. « Il faut considérer le Wimax comme du spectre complémentaire que l’on pourrait utiliser dans un projet mobile mais nous rencontrons un problème de disponibilités de terminaux », a déclaré Xavier Niel. « Il faut imaginer des choses différentes autour d’applications data. »


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