Cette année, la présentation des résultats annuels des différents opérateurs télécoms-fournisseurs d’accès Internet est très largement orientée vers le déploiement de leurs offres respectives de fibre optique à domicile, même si l’ADSL représente le coeur de leur business en l’état actuel. Le groupe Iliad/Free n’y échappe pas. Mercredi, le premier opérateur alternatif haut débit, qui dispose d’une part de marché de 19% sur le marché de l’ADSL grand public, a fait un point sur sa stratégie fiber to the home (FTTH).
Alors qu’Orange a initié un premier dispositif commercial autour du très débit et que Neuf Cegetel va suivre le mouvement à partir d’avril, Free prépare le terrain sans précipitation. Le signal officiel pour commercialiser en bonne et due forme la Freebox Optique devrait survenir « d’ici la fin du premier semestre ». On connaît déjà quelques ingrédients de la formule : le tarif sera de 29,99 euros par mois avec un débit de 50 Mbit/s en émission (toujours pas de précisions concernant l’upload). C’est assez succinct mais on en saura plus le moment venu, assure le groupe d’accès.
Michaël Boukobza, Directeur général du groupe Iliad/Free qui s’apprête à quitter ses fonctions au sein du groupe pour « des projets personnels » , a fourni une feuille de route FTTH : l’objectif est de disposer d’une zone d’emprise de 4 millions de foyers d’ici 2012. Pour 2007, la couverture apparaîtra sous forme de « tâches de léopard » et concernera en premier lieu Paris intra muros et périphérie et des quartiers ciblés dans les villes de province comme Montpellier, Lyon et sa proche couronne et Valenciennes.
Au final, cela représentera un potentiel de foyers connectés à la Freebox Optique de 500 000 foyers (350 000 rien que dans la capitale). Fin 2007, le groupe d’accès compte afficher 30 000 clients FTTH ferme.
Risques de point de concentration
Les travaux de génie civil devraient débuter dans le courant du troisième trimestre 2007. Free a déjà indiqué qu’il comptait s’appuyer sur des équipements Cisco pour monter en puissance dans la fibre. Rien que pour couvrir l’Est et le Sud de Paris, Free compte s’équiper de 15 noeuds optiques.
Le protocole sélectionné est l ‘Ethernet point à point, contrairement à Orange qui a privilégié le PON/GPON (et donc moins enclin à favoriser le dégroupage par la fibre).
Free émet une deuxième réserve à propos de cette approche : « On peut faire une analogie avec un réseau traditionnel de paires de fils de cuivre. Le PON/GPON peut entraîner des points de concentration haut débit », assure Michaël Boukobza.
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