La folie du poker en ligne envahit officiellement la France
L’Autorité de régulation des jeux en ligne a donné son feu vert pour que les acteurs du poker en ligne démarrent leurs activités commerciales. Une dizaine de services ont déjà pris position.
Après les paris sportifs, place au poker en ligne.
Le 25 juin, l’Autorité de régulation des jeux en ligne a publié une deuxième liste d’opérateurs agréés dans le cadre de l’ouverture à la concurrence et à la régulation dans le secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne.
Un décret fournit des détails sur les domaines d’application des « jeux de cercle » et plus particulièrement du poker (deux variantes autorisées : Texas hold’em et l’Omaha).
Quatre licences de jeux de cercle ont été délivrées à quatre opérateurs: Reel Malta (Pokerstars.fr), Electraworks (Partypoker.fr, Actpoker.fr et Luckyjeux.fr), Iliad Gaming (Chilipoker.fr, dans lequel le groupe Iliad-Free a pris une participation majoritaire) et Partouche (Partouche.fr du nom du groupe casinotier).
Le 8 juin, dès l’ouverture du marché des jeux en ligne (paris sportifs à l’occasion de la Coupe du monde de football), des spécialistes du poker en ligne avaient déjà reçu l’estampille de l’ARJEL : Betclic, BES (Bwin.fr), Everest Gaming (Everestpoker.fr), PMU, SPS Betting France – groupe TF1 (Eurosportbet.fr) et Table 14 (Winamax.fr).
Ce dernier service est soutenu par des actionnaires atypiques comme Patrick Bruel (artiste et champion du monde de poker 1998), Alexandre Roos et Christophe Schaming (fondateurs de Caramail) et Marc Simoncini (P-DG de Meetic).
Interrogé par l’AFP, Marc Simoncini estime qu’il existe entre un et trois millions de joueurs de poker en ligne un marché potentiel de « centaines de millions d’euros ». Messieurs, planquez bien votre jeu, il y a du monde qui suit…