La France bien placée pour devenir championne du haut débit
Selon le cabinet d’études Ovum, l’Hexagone pourrait s’imposer en Europe sur le marché du haut débit au regard de la croissance actuelle du nombre d’abonnés ADSL.
D’ici la fin de l’année, la France pourrait décrocher la première place dans le palmarès des pays disposant du plus grand nombre d’abonnés haut débit. C’est l’une des principales conclusions du dernier baromètre trimestriel publié par le cabinet d’études Ovum dédié aux télécommunications et aux nouvelles technologies.
A la fin du premier trimestre 2004, la France recensait 4 millions d’abonnés ADSL. Elle rattrape rapidement l’Allemagne (5 millions), qui prédomine actuellement le classement européen. Sur l’année 2003, l’Hexagone a connu une croissance de 120 % de son nombre d’abonnés ADSL. C’est la quatrième plus grande poussée du haut débit constatée, derrière la Belgique, la Norvège et les Pays-Bas.
Ovum évoque plusieurs facteurs qui expliquerait cette montée en puissance de l’ADSL : la baisse des prix des offres ADSL naturellement mais aussi l’effort d’innovation technologique des fournisseurs d’accès Internet pour proposer des services haut débit packagés, comme la stratégie de Free autour de son terminal multiplay Freebox (Internet haut débit, téléphone, télévision).
Le cabinet d’études considère que la France pratique les prix ADSL les moins chers sur le marché européen. Il n’exclut pas qu’une offre à 512 Kbit/s pour 10 euros par mois apparaisse d’ici la fin de l’année sur le marché hexagonal. Mais dans ce cas, les opérateurs haut débit qui auraîent l’audace de se rapprocher de ce palier devront sérieusement songer à développer de nouvelles sources de revenus en parallèle.