La Freebox V6 sortira « dans les prochains mois », dixit Xavier Niel
A priori dans le courant du premier trimestre 2010, Iliad/Free va mettre sur orbite la nouvelle version de la Freebox. Le groupe ISP planchera aussi sur les volets fibre et mobilité.
Xavier Niel, fondateur d’Iliad/Free qui occupe les fonctions de Vice-président du conseil d’administration et Directeur général délégué à la stratégie qui groupe, vient d’être élu « manager de l’année aux BFM Awards ».
Lors d’une interview accordée à la station de radio, il a révélé qu’une nouvelle version de la Freebox sortira « dans quelques mois ».
La V6 de la set-top box – véritable porte-bonheur de Free – sera fabriquée par « exactement la même équipe qu’à l’époque » (la genèse du projet remonte à 2000 mais le lancement commercial de la Freebox est intervenu fin 2002).
Xavier Niel a rappelé ses deux grands défis. « On veut investir tant dans le mobile que dans la fibre optique. On va investir un milliard d’euros de chaque côté », commente Xavier Niel, qui conserve un certain goût pour l’innovation, dans un secteur de l’accès Internet devenu assez terne après une consolidation survenue l’an dernier (premier bloc AOL-Club Internet-Neuf-SFR, second bloc Alice-Free).
Néanmoins un nouveau challenger a pointé du nez dans le multi play : Bouygues Telecom s’appuie sur sa Bbox et son offre Ideo lancée au printemps (téléphone fixe, internet, télévision et mobile) pour tirer la couverture vers lui, en s’appuyant sur sa base d’abonnés mobiles.
Unique candidat à l’attribution de la quatrième licence mobile 3G, le groupe Iliad-Free reste serein et affiche ses limites « très simples » : « c’est que l’on ne connait qu’un marché, le marché français, nous sommes dans des activités liées au grand public et plutôt dans des secteurs liés aux télécoms », commente Xavier Niel toujours à l’antenne d’Iliad-Free.
« Voilà nos limites, et c’est tout l’intérêt d’aller vers le mobile, parce que le mobile, c’est l’étape suivante. On fera 25% de parts de marché, on est ravi, et on n’a pas de volonté d’être hégémonique et de faire 100% de parts de marché ».