La Gendarmerie nationale modernise son arsenal numérique
Un mystérieux boîtier s’invite dans la panoplie des enquêteurs numériques de la Gendarmerie nationale : l’UFED, un dispositif dédié à l’extraction de données depuis plusieurs milliers de terminaux mobiles.
La Gendarmerie nationale entre de plain-pied dans l’ère de la mobilité et agrémente la panoplie de ses enquêteurs d’un boîtier dénommé Universal Forensic Extraction Device (UFED).
Son fabricant, Cellebrite, le destine à l’extraction de données depuis plusieurs milliers de terminaux mobiles, indépendamment de leur fonction (smartphone, tablette, PDA, GPS) et de la plate-forme logicielle qu’ils embarquent (Android, iOS, Symbian, WebOS, Windows Phone et consorts).
Cette centaine d’appareils ainsi acquise pour une somme indéterminée sera mise entre les mains de spécialistes chargés des investigations numériques et réunis sous la bannière « N-TECH ».
Dans le cadre d’enquêtes criminelles, les détachements de la gendarmerie nationale feront usage, sur l’ensemble du territoire, de ces dispositifs au look austère, mais dont le rôle pourrait s’avérer déterminant dans l’éventualité de préméditations.
Une simple liaison par USB permet de rapatrier, en direct sur le lieu du méfait (l’UFED dispose d’une batterie qui assure son autonomie), l’ensemble des données stockées sur un terminal, y compris celles effacées.
Il semble toutefois qu’aucune interface de communication sans fil n’ait été implémentée. Peut-être est-ce dû à des raisons de sécurité ?
Comme le rappelle Global Security Mag, certaines armées dans le monde en font d’ores et déjà usage, au même titre que certaines agences gouvernementales.
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