IBM a confié à l’agence Reuters qu’il prévoyait une croissance à deux chiffres en 2003 pour l’une de ses activités : l’édition de logiciels de gestion de contenu ou CMS (Content Management System). Activité qui avait déjà connu une forte progression en 2002 (+ 26 %), bien supérieure à celle de l’ensemble de l’activité d’éditeur d’IBM qui, elle, n’a été que de 1 % à 13 milliards de dollars. En conséquence, IBM va augmenter de 25 % les investissements de recherche et développement consacrés à la gestion de contenu et dédier à cette activité une force commerciale de 2 000 personnes.
Il semble qu’un des facteurs expliquant, au moins aux Etats-Unis, le dynamisme de ce marché – alors même que les entreprises revoient globalement à la baisse leurs dépenses informatiques – soit les scandales financiers de type Enron. Les entreprises américaines sont en effet désormais fortement incitées à garder trace de tous les documents critiques, en prévision d’une éventuelle enquête judiciaire. IBM a ainsi remporté récemment des contrats auprès de grandes entreprises des secteurs financier, de l’assurance et médical, qui sont astreintes par la législation à garder des documents pendant un certain délai.
Un produit qui reste à compléterLa problématique de la gestion du contenu ne concerne pas seulement les grandes entreprises mais également les entreprises du mid-market. C’est pour elles qu’IBM prépare une version allégée de sa plate-forme. Il va en outre s’employer à intégrer les technologies issues de l’acquisition au mois de novembre de Tarian Software, éditeur canadien de solutions d’archivage électronique. Lorsque cela sera fait, Big Blue aura encore à compléter son produit dans le domaine de l’affichage du contenu Web. Il lui faudra également travailler à améliorer l’intégration à ses autres logiciels (sa base de données DB2 ou encore ses logiciels d’infrastructure) car une plate-forme de gestion de contenu tire toute sa valeur ajoutée de la prise en compte des processus métiers et de leur traduction informatique (voir édition du 27 janvier 2003).
Un marché de 10 milliards de dollars en 2004Tous les prétendants à une place de choix sur le marché du CMS sont, à l’instar d’IBM, engagés dans un travail similaire d’enrichissement de leur produit. Il s’agit souvent, comme dans le cas d’IBM, d’assimiler les apports technologiques d’entreprises acquises, tant il est vrai que le marché du CMS est en phase de concentration accélérée. C’est par exemple Vignette qui a complété la version 7 de son produit phare des fonctions de portail d’EpiCentric racheté fin 2002 (voir édition du 3 février 2003). Autre exemple : Documentum lance cette semaine eRoom Enterprise, résultat de l’intégration de l’outil de travail collaboratif d’eRoom, acquis il y a un an, à sa plate-forme de CMS. L’idée est de créer une sorte de place de marché privée sur laquelle sont publiées et partagées des informations. Bref, tout ce petit monde s’agite en tous sens pour capter une part d’un marché évalué à 10 milliards de dollars à l’horizon 2004 par le cabinet d’études Meta Group.
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