La Free Software Foundation a annoncé la sortie de la version finale de la licence publique générale version 3 (GPLv3) le vendredi 29 juin. Le jour du lancement, plus de 15 projets open source publieront leurs logiciels sous la nouvelle licence, a assuré Brett Smith, ingénieur spécialisé dans la conformité des licences à la FSF.
Les projets font partie intégrante du système d’exploitation GNU et incluent GNU sed, un utilitaire de filtrage texte ou éditeur de flux, ainsi que la technologie de compression Tar. D’autres projets comprennent l’ensemble d’utilitaires Internet inetutils ou encore le système de documentation Texinfo.
Les autres programmes dits GNU basculeront vers la nouvelle licence dans les mois à venir, a précisé Brett Smith. Ils incluent des composants clés de Linux tels que GLibC, la bibliothèque fondamentale dont dépend chaque programme, et GNU Coreutils, un package contenant un grand nombre d’outils de base nécessaires pour les systèmes d’exploitation de type Unix.
GNU est un système d’exploitation gratuit né 8 ans avant l’apparition de Linux. Le projet est dirigé par la Free Software Foundation, responsable de la rédaction de la GPLv3 avec l’aide de la Software Freedom Law Center (SFLC). Le terme Linux se réfère uniquement au noyau du système d’exploitation et aux pilotes de périphérique. Les distributions Linux reposent largement sur les utilitaires système et les bibliothèques du projet GNU. Le changement de licence des outils GNU obligera toutes les futures versions de Linux à passer à la GPLv3.
La nouvelle licence introduit deux changements fondamentaux par rapport à la version précédente. Avant tout, elle supprime tout accord de licence de brevet exclusif. Un éditeur qui octroie une licence de brevet à un seul utilisateur GPLv3 accordera automatiquement ce droit à tous les utilisateurs et développeurs.
Par ailleurs, les termes de la licence imposent une interdiction sur les technologies « fermées » de gestion des droits numériques, assurant ainsi aux utilisateurs la possibilité de contourner les technologies DRM et de continuer à utiliser le logiciel ou l’appareil sur lequel il était initialement exécuté.
Certains changements apportés au document ont été directement inspirés du partenariat conclu l’année dernière entre Microsoft et Novell. Microsoft exploite une faille dans la GPLv2 pour fournir aux utilisateurs une protection sur les brevets sans avoir à étendre ce privilège à l’ensemble de la population d’utilisateurs et de développeurs GPL. La GPLv3 interdisant tout accord similaire à l’avenir, la FSF et la SFLC autoriseront le partenariat entre Microsoft et Novell car ils pensent que cela obligea Microsoft à passer à la GPLv3.
La nouvelle licence s’est trouvée au coeur de nombreuses polémiques. Le fondateur de Linux Linus Torvalds a par exemple déclaré qu’il ne voyait aucun avantage à adopter la nouvelle licence pour le noyau, mais il pourrait revoir sa position si cette licence permet à Linux d’adopter le système de fichier ZFS développé par Sun Microsystems.
Sun s’est ouvertement déclaré favorable à la nouvelle licence et s’est dit prêt à l’adopter pour son système d’exploitation Solaris. Mais le fabricant de serveurs a toutefois précisé qu’il ne prendrait de décision qu’après examen de la version finale de la GPLv3.
Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 28 juin 2007
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